Après 13 ans des évènements douloureux du massacre du 28 septembre, le gouvernement de la transition guinéenne a annoncé cette semaine le démarrage du procès. Cette annonce a suscité des vives réactions chez les citoyens mais aussi chez les défenseurs des droits de l’homme. Ce samedi 16 juillet, maitre Alpha Amadou DS Bah vice-président de l’ODH reste un peu pessimiste. A l’en croire, plusieurs annonces ont été faites par le régime passé sans suite.
<< Nous avons appris cette instruction avec beaucoup d’enthousiasme, puisque, nous attendons ce procès depuis maintenant des années. Nous pensons que, cette fois ci va être la dernière annonce pour la tenue de ce procès. En tout cas, nous restons vigilants, à ce que, cette annonce ne soit pas utilisée pour d’autres fins. Parce que, dans le passé plusieurs annonces ont été faites. Donc, nous pensons que, aujourd’hui il est question qu’on mette fin à ces annonces et de fixer une date pour la tenue de ce procès du 28 septembre 2009. Le chantier qui doit abriter le procès à beaucoup avancé. C’est la préparation matérielle du procès qui doit suivre. Nous attendons des actes concrets et aussi une date précise. Nous pensons que, l’État n’est pas un problème pour nous. Parce que, l’institution est en train de construire depuis des années qui est en phase de finition. Mais, dire que le procès va finir pendant la transition, ça nous ne pensons pas.>>
Facinet Soumah
