Les émissaires de la cour pénale internationale CPI en séjour en Guinée, ont visité ce mercredi 7 septembre 2022 les locaux en construction qui doivent abriter le procès du 28 septembre.
Cette délégation a été accompagnée par le ministre secrétaire général du gouvernement Abdourahamane Siké Camara et de la secrétaire générale du ministère de la justice Irène Marie hadjimalis. Après avoir visité le bâtiment, le procureur adjoint de la CPI s’est réjouit du niveau de progression de la constitution.
« Ce que j’ai vu aujourd’hui est une avancée extrêmement significative dans la préparation de ce procès symbolique. Pour nous la cour pénale internationale, plus particulièrement le bureau du procureur, c’est une fierté. Parce que vous savez, au cœur du train de vie de l’homme, il y a ce qu’on appelle la complémentarité. La complémentarité c’est quand il y a des problèmes de ce genre, il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités. Ce procès a été attendu il y a longtemps, mais la cour ne s’est pas découragée et elle a accompagné ce processus là… », a dit Mame Mandiaye Niang.
Et de poursuivre, « Ce local que nous venons de visiter montre vraiment qu’on n’est pas sur le point d’achever le cadre idéal pour abriter les acteurs de ce procès. Bien entendu le défi logistique ne résume pas tous les enjeux, il y a encore beaucoup d’autres enjeux, il appartient à nous CPI de suivre avec attention mais surtout avec la volonté d’accompagner l’effort national, de rendre justice à des Guinéens et par des guinéens. La cour pénale est une instance subsidiaire qui n’a vocation à intervenir que quand il y a faillite sur le plan national. La faillite c’est l’incapacité mais aussi la mauvaise volonté. Mais, là ce qu’on a vu démontre un signe de bonne volonté d’aller de l’avant. Et, une fois je leur affirme notre volonté d’accompagner ce processus », a-t-il martelé
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