Il y a un mois en arrière, le ministre de la Justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright interprétait la loi en sa façon et était opposé à toute idée d’aide juridictionnelle. Mais comme le temps s’appelle juge, le ministre fini par comprendre la raison.
A l’occasion de la session extraordinaire du comité de pilotage du procès du 28 septembre, tenue ce mercredi, 19 juillet 2023 au département de la justice, le garde des Sceaux a promis d’accompagner tous les acteurs impliqués dans ce procès en terme de subvention, notamment la défense dans ce procès, histoire de mettre fin à la discrimination.
« Si vous vous souvenez, il y a eu l’interruption d’un mois et quelques jours, de la participation des avocats au processus de défense de leurs clients. Cela avait affectée substantiellement la tenue de ce procès du 28 septembre. Certains ont été surpris de voir la reprise de ces mêmes avocats, mais nous ne rentrerons pas dans les détails par rapport aux pourparlers qu’on a eu avec eux. Alors nous du département de la justice, à travers le comité de pilotage, devrions tous faire pour que ce procès puisse aller jusqu’au bout dans l’intérêt des victimes, de l’État, de la communauté internationale. Voir tout ce que nous pourrons faire dans l’accompagnement de tous les acteurs. Traiter les avocats de la défense au même titre que les magistrats, des greffiers, qu’ils puissent bénéficier de l’accompagnement en termes de subvention et non d’aide juridictionnelle.
Même si nous n’étions pas d’accord de la forme juridique de la réclamation. Je crois que des uns et des autres sont revenus à de bons sentiments et il faut continuer le processus. Alors ces avocats-là seront pris en charge »,a-t-il dit.
Ousmane D Yansané