Après l’interrogatoire de Moussa Tiégboro, Marcel Guilavogui et Toumba Diakité, c’est le tour de Cécé Raphaël Haba, d’expliquer sa part de vérité.
Devant les juges ce lundi 7 octobre 2022, l’accusé a déclaré qu’il n’a pas été arrêté pour le massacre du 28 septembre, plutôt pour les événements du 3 décembre 2009.
Ce dernier a nié en bloc les faits liés aux massacres du 28 septembre 2009. Cécé Raphaël déclare également qu’il était auprès de sa femme en état de famille le jour du 28 septembre.
<< Quand on a quitté Labé le 27 septembre, on m’a appelé que ma femme était malade, qu’elle était à l’hôpital. Mon chef (Toumba) m’a donné 500 mille francs d’aller voir ma femme. Je suis resté auprès de madame. Le 2 octobre, je suis retourné au camp parce que c’est moi qui détiens la clef, les téléphones et même l’arme De Toumba.
C’est moi qui détiens tout. Mais comme eux ils sont arrivés avant nous, avant d’arriver mon patron avait déjà gâté sa porte. Et ce n’est pas la 1ere fois, un jour j’étais aux escaliers, il a gâté la porte. C’est moi-même qui prépare son manger, il avait une confiance totale en moi. Aucune femme ne prépare son manger. » Déclare-t-il avant de poursuivre leurs conversations en prison, entre lui, Toumba et Marcel, à l’approche du procès
« À l’approche du procès, Toumba m’a appelé, il a appelé mon ami Marcel, il dit le moment de la vérité est arrivé.
Marcel a dit ; Toumba, tout ce que tu dis est vrai, mais moi je cherche à sauver ma tête. Je lui ai dit Marcel efforce toi de dire la vérité. Il m’a dit non, même si c’est Char de combat qu’on envoie, je ne dirai pas ça devant ces gens-là.
Toumba a repris la parole, il a dit, moi vous allez m’excuser. Je vais dire la vérité au bas peuple pour l’histoire. Mais comme ton neveu a refusé de dire la vérité devant le peuple, il ne faut pas le recevoir à l’église. », A dit Cécé Raphaël Haba, à la barre.
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