Ce mardi, la direction générale de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, ANSS en compagnie du Directeur général du Fonds national de la Zakat et du Waqf, Dr Mohamed Lamine Diallo, Représentant du ministre secrétaire général des affaires religieuses ont animé une conférence de presse à Kaloum.
Des mesures de riposte contre les pandémies Ebola/Covid-19 étaient au cœur des débats. Concernant la prise des vaccins contre lesdites pathologies pendant le ramadan, le Directeur général du Fonds national de la Zakat et du Waqf, a indiqué que le jeûne et la vaccination sont pris en compte par l’islam. Selon lui depuis la nuit des temps le monde est confronté à la gestion des épidémies et des pandémies. Mohamed Lamine Diallo dira. « si vous voyez un crocodile dans la marre et vous vous jetez dans la marre, tout en demandant la protection de Dieu, vous risquez de prêcher dans le désert”, a-t-il fait savoir.
C’est pourquoi dit-il dans le cadre de la prévention contre le Covid-19. Le Conseil islamique de Guinée a fait un fatow qui est une sorte de jurisprudence islamique.
“L’effet vaccinal pour le vaccin contre Ebola et contre Covid-19 peut être administré à qui le veut pendant le ramadan sans que cela ne porte préjudice à son jeûne.
Il n’y a pas de jour à rembourser pour avoir pris le vaccin pendant la journée de ramadan“, a précisé Dr Diallo.
Puis de renchérir que lorsque quelqu’un rompt le jeûne de façon volontaire, il y a une sorte de compensation qui est exigée par l’islam. “Nous devons tout simplement savoir que le vaccin n’étant pas un aliment qu’on introduit dans le corps et surtout étant fait pour la santé, alors l’islam le prévoit et vous n’avez aucune compensation à faire après le mois de ramadan”, a-t-il assuré.
Et de conclure que le prélèvement sanguin et le test Covid-19 pendant le ramadan sont aussi permis.
Richard Dassassa