En visite à Boké dans le cadre du remerciement des militants du RPG pour la réélection d’Alpha Condé, le ministre de la communication et le gouverneur de la ville de Conakry devraient inaugurer plusieurs infrastructures construites dans le cadre du projet de l’ANAFIC. Mais, la démarche a fait des mécontents par suite de la mauvaise réalisation de ces biens publics, apprend-t-on.
Dans cette affaire, les missionnaires auraient refusé de procéder à ces inaugurations. Ils auraient ensuite déploré la gestion du fond alloué à cet effet.
C’est pour répondre à une éventuelle accusation que Mamadouba Tawel Camara, le maire de la Commune urbaine de Boké a accordé un entretien à nos confrères de la radio espace, ce mardi 19 janvier 2021.
D’entrée de jeu, il a rappelé que le montant alloué à la Mairie de Boké dans le cadre des projets de l’ANAFIC s’élève 2 075 000 000Gnf. Ceci pour la rénovation complète de plusieurs infrastructures de la commune urbaine, une école élémentaire et le centre de santé de Dibiya.
Un montant de 904 millions 961 mille 390Gnf q a été alloué pour la rénovation du siège de la commune urbaine de Boké, pour la construction d’un parking de 8 véhicules, d’une cantine au niveau de la commune, des toilettes externes, un groupe électrogène, un magasin, la chambre du gardien et un espace aménagé.
Face aux reproches de Mathurin Bangoura et du ministre Amara Somparé, Mamadouba Tawel Camara a exprimé son regret. Sur ce, il dit attendre une véritable mission de contrôle.
«Si on me dit qu’on ne peut pas aménager un espace de réception dans la cour de la commune urbaine de Boké pour recevoir des évènements…,je suis désolé », exprime-t-il.
«J’ai un parcours administratif qui est très riche, je ne me fais pas humilier par rapport à la commune urbaine de Boké. Je suis prêt à recevoir une mission.»
Dans cette affaire, il signale que l’appel d’offre a été fait en présence du conseiller communal alors qu’il était hors du pays. « Mon nom, ma dignité ne me permettent pas de faire certaines choses. Je défendrai ma valeur et la dignité et celui qui blague avec ça, je te répondrai », a-t-il laissé entendre.
Sirani Diabaté