Pour le préfet de N’Zérékoré, Sory Sanoh, l’incendie qui a brûlé le siège de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CEPI) était prévisible. « Tout Guinéen peut dire que ce qui est arrivé était prévisible. Parce que des cas similaires ont été enregistrés au Fouta, mais aussi à Macenta. Il faut donc dire que c’était prévisible parce que c’est de bonnes guerres », a dit le préfet lors d’un point de presse qu’il a animé mardi sur l’incendie.
« Si l’un dit que je vais aux élections, et que l’autre dit qu’il empêchera les élections, on peut dire que cet incendie était prévisible », a poursuivi le préfet, laissant sous-entendre une accusation à l’encontre de l’opposition et du FNDC qui ont promis d’empêcher la tenue des élections législatives et du référendum du 1er mars 2020.
Le préfet a par ailleurs rassurer que cet incendie n’aura aucune incidence sur la tenue du double scrutin législatives- référendum. « L’ennemi pensait que le matériel indispensable pour les élections existait là-bas… On ne dira pas qu’il n’y a pas eu d’effets brûlés. Mais, cet incendie n’aura aucune incidence sur le cours normal des élections à N’Zérékoré », a-t-il dit. Et de poursuivre », a-t-il dit.
Moussa Moise Camara pour LolaPlus