La chambre administrative de la Cour Suprême de Guinée a rendu un arrêt le 21 janvier 2021, autorisant le ministère de l’administration du territoire à fournir un agrément au mouvement politique dirigé par Aliou Bah. Cet arrêt à une portée juridique très importante qu’il ne faut pas minimiser, d’après l’avocat de ce mouvement politique.
En conférence de presse ce lundi 1er février, Me Pépé Antoine Lamah a souligné qu’en l’espèce, le MoDeL est créé suite à l’intervention de l’arrêt numéro 02 du 21 janvier 2020 rendu par la chambre administrative de la Cour Suprême de Guinée. Cet arrêt en soi déjà constitue un acte constitutif du parti Model, il ne faut pas se cacher la figure.
Par cet arrêt, la Cour a désavoué le refus ou la mauvaise foi du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. La Cour Suprême de Guinée a considéré que les membres fondateurs du parti Model ont rempli toutes les conditions en vue de la création du parti MoDeL. Dès lors nous pouvons considérer qu’il n’y a aucun obstacle à ce que le parti exerce librement ses activités sur toute l’étendue du territoire national.», a détaillé l’avocat.
Ce combat obtenu était une façon de mettre les institutions à l’épreuve pour éviter de leur porter un préjugement, a dit Aliou Bah.
« Les responsables du MoDeL ont décidé dès les premières heures de ne ni négocier nos droits, ni négocier nos libertés. On ne peut pas prétendre changer un pays si soi-même on contourne des dispositions légales où on négocie les droits et les libertés qui sont hautement acquis. Donc c’est une victoire de la persévérance, une victoire de l’esprit républicain qui prévaut au sein de cette jeune formation politique que j’ai l’honneur et la responsabilité de diriger.»
Sirani Diabaté