Lors de la présentation de la politique générale de son gouvernement, le premier ministre a évoqué également la problématique liée aux infrastructures routières. Dr Ibrahima Kassory Fofana en face des députés, a exprimé l’ambition de l’État à faire face aux chantiers déjà en cours et la réalisation de plusieurs autres d’ici la fin de l’année en cours.
« Le Gouvernement entend poursuivre le vaste programme de réhabilitation et de construction des routes, en vue d’améliorer la desserte intérieure et l’accès aux pays voisins. Les travaux entrepris et à entreprendre vont privilégier le désenclavement des zones de production et de forte concentration humaine », a laissé entendre le chef du gouvernement guinéen.
Kassory Fofana ajoute également que le gouvernement envisage dans son programme d’aménagement infrastructurel, le revêtement en bitume de 1.500 km de routes nationales et préfectorales et de 825 km de voiries urbaines.
Il a cité en guise d’illustration, les travaux de reconstruction et d’élargissement de l’axe Coyah-Dabola, Dabola-Kouroussa, Coyah-Forécariah.
« Dans les grandes agglomérations comme Conakry, la construction d’échangeurs aux grands carrefours permettra, à moyen terme, de décongestionner le trafic urbain. Nous envisageons également le développement du transport fluvial ainsi que du transport ferroviaire. La mise aux normes du Port autonome de Conakry et son extension en feront un des principaux ports de la sous-région. Il sera prolongé avec la création d’une plateforme de logistique à Kagbélèn. Au plan aéroportuaire, l’extension de l’Aéroport international de Gbessia, à Conakry, permettra une mise aux normes internationales », dira-t-il.
Les 11 plateformes aéroportuaires que compte la Guinée seront réhabilitées et modernisées pour relancer le transport aérien intérieur, a rassuré Ibrahima Kassory Fofana.
« Pour renforcer le système de mobilité urbaine, le Gouvernement s’engage à mettre en œuvre les recommandations du Plan de déplacement urbain (PDU).
La gestion des transports publics de Conakry va notamment être confiée à une société publique ad hoc en lieu et place du ministère des Transports qui assure actuellement l’exploitation du réseau d’autobus. Le parc national en moyens de transports urbains et interurbains sera bientôt renouvelé grâce au système de crédit qui est sur le point d’être mis en place en faveur de nos concitoyens du secteur des transports », évoque-t-il.
Abdoul Condé