Programmée ce mardi 26 avril 2022,la poursuite du procès en référé de Dr Ibrahima Kassory Fofana et cie pour leur libération provisoire ou non, a été finalement rejeté par le parquet de la CRIEF.
Au sortir, après quelques minutes d’échange entre les avocats de ces anciens ministres et la cour de répression des infractions économiques et financières, Maître Sidiki Bérété affirme que cette CRIEF est l’instrument de sale boulot
Il indique plusieurs violations des droits de liberté de leurs clients
<< On a démontré non seulement l’expression d’inconstitutionnalité parce que la charte de la constitution à son article 12 va interdire toute poursuite pour des faits antérieurs. Et la charte de la constitution à son article 4 de l’ordonnance modifié qui crée la CRIEF autorise la poursuite des fractions antérieurs. Entre la charte de la constitution qui remplace présentement la constitution et l’ordonnance qui est une loi organique c’est la charte qui domine. On a démontré effectivement que ces infractions-là ne peuvent être poursuivies en flagrance. Et depuis la date du 6 avril le jour où nos clients ont été placés sous mandat de dépôt, ils sont incapables de les présenter devant un juge d’instruction. Donc franchement ils sont détenus par la volonté du prince, des hommes du 5 septembre. CRIEF est un instrument de sale boulot, nous sommes désolés et la liberté est bafouée conformément à la loi et on s’inscrit en faux, On va relever appel immédiatement. Le juge de référé a rejeté la demande cela veut dire que nos clients restent en prison >> a-t-il évoqué
En attendant, l’ancien Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, Oyé Guilavogui et Mohamed Diané vont garder leur mal en patience à la maison centrale de Conakry.
Aboubacar Moussa Camara
