L’obtention de la carte d’identité biométrique devient un calvaire pour nombreux citoyens depuis le lancement des activités de production. Face aux plaintes intenses, le responsable du projet de biométrisation des cartes d’identité a, après avoir fait l’état des lieux, levé des nuances à propos de cette situation en Guinée.
Selon les témoignages recueillis par les médias nationaux, il se trouve que des citoyens qui optent pour l’acquisition de cette pièce d’identité rencontrent des difficultés notamment dans les commissariats et autres lieux désignés pour l’avoir.
Contrairement à cela, le directeur du Bureau de Stratégie et du Développement (BSD) du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a démontré que ceux-ci pourraient n’avoir pas respecté des étapes à suivre.
« Je défie quiconque qui dira qu’il est venu dans un commissariat et qu’il n’a pas été enrôlé le même jour. Il y a certains citoyens qui viennent directement dans les commissariats centraux pour réclamer leurs cartes d’identité alors qu’ils devaient commencer par l’Etat civil dans les communes… », exprime-t-il sur les ondes d’une radio privée ce samedi 24 juillet.
« Quand je constate qu’un citoyen est dans la base de données pendant 72 heures et que sa carte n’est pas imprimée, j’interviens directement, ils peuvent témoigner », affirme le contrôleur général, Mamadouba Paye Camara.
Il a profité de l’occasion pour signaler qu’à partir du 1er août 2021, une mission sera dans les villes de N’Zérékoré, Kankan, Mamou et Boké pour lancer les opérations d’enrôlement. Il précise de passage qu’une fois que les opérations sont lancées dans une localité, les anciennes cartes ne seront pas valables.
Sirani Diabaté