Le métier de photographe consiste à prendre de bonnes photographies de façon professionnelle dans les évènements politiques, culturels et sportifs. Cette profession à une grande importance dans la vie quotidienne.
Avec la prolifération des smartphones, les photographes sont devenus moins fréquentés par les organisateurs des évènements importants, chose que ces photographes fustigent.
Ce samedi 13 août 2022, Antoine kekoura Beavogui réalisateur de formation et formateur en images dans un studio de production a défini l’impact de cette prolifération des smartphones dans leur activité.
<<C’est vrai, c’est gênant aujourd’hui, les smartphones dominent sur le marché et réduit un peu nos sources de revenus. Mais il va de choix pour certains commerciaux ou bien certains utilisateurs de nos photos de venir forcément vers nous et ceux qui utilisent des photos à usage non professionnel font le contraire, ils continuent à prendre des photos sur des smartphones. Mais, ici il va de l’intérêt que les clients ont de la photographie. Je n’aperçoive pas comme une menace pour la photographie. De jour en jour on continue à être conscient que la photographie est un métier. Parce que, nous nous participons à la collecte de l’information, nous participons à réécrire l’histoire de la Guinée. Parce que, dans tous les évènements politiques, dans tous les évènements dans notre pays nous participons, nous archivons et nous participons à la mémoire collective. Donc, l’Etat n’a qu’à venir en aide à la photographie, nous aider à trouver des matériels et un cadre de travail idéal.
L’impact de la prolifération des smartphones n’est pas tellement sur nous les photographes. Je crois que, ma passion si elle est là, elle est mieux que mille diplômes. C’est vrai aussi que la majeure partie des photographes sont illettrés mais, peu sont ceux qui sortent de l’université ou d’une structure de photographies qui les dépassent en pratique. L’essentiel de la photographie n’est pas d’avoir des cours théories, mais c’est d’être sur le terrain plus régulier. Aujourd’hui, on fustige les photographes qui se débrouille pour avoir 5000fg, mais je préfère ceux-ci qu’à beaucoup de personnes qui ont fait la formation mais qui refusent de la pratiquer. La perfection de la photographie va de la pratique.>> S’est-il lamenté de cette situation.
Facinet Soumah