Des tiraillements entre certains journalistes et les invités dans les émissions interactives, nuisent aujourd’hui la déontologie du métier de journaliste.
Paul Moussa Diawara, ancien reporter du site d’information aminata.com, déplore l’attitude de certains confrères. À l’en croire, il a été l’une des victimes dans l’émission, le Mirador de FIM FM, où il a été traité de voleur.
<< J’étais l’invité vedette d’une émission sur FIM FM. Nouhou baldé m’a obligé de répondre à une de ses questions, pendant que je répondais à la question de monsieur Aboubacar Diallo. Pour lui rappeler d’attendre que je finisse de répondre, il a commencé à me qualifier de voleur et de tous les noms d’oiseau. Que d’ailleurs Étienne Soropogui est un homme honnête, propre, humble…
Mais je lui ai dit que ses agissements m’étonnais pas, parce que c’est un militant d’un parti politique. Il n’est pas interdit à un Journaliste d’appartenir à un parti politique. Mais il faut savoir distinguer le professionnalisme et le militantisme.
Même aux États-Unis, les grands journalistes appartiennent à des partis politiques. Mais ils mènent leurs activités en respectant les règles et la déontologie du journalisme.>> a-t-il regretté le président de MDP, avant de rappeler aux patrons de presse de prendre leurs précautions.
<<Évitez de tomber dans le militantisme, C’est dommage. Il faut que les patrons de presse prennent leurs précautions pour le respect strict de la déontologie. La presse est le 4 ème pouvoir et l’incarnation de la liberté et la démocratie>>; a-t-il rappelé
François Lelano
