Malgré le retard accusé dans le démarrage de ce cadre permanent de dialogue politique et social en Guinée, les travaux ont enfin débuté mercredi sans le parti de l’UFDG qui est campée sur sa position. Pour Dr Dansa Kourouma président du conseil national de l’organisation de la société civile guinéenne, ce dialogue est une opportunité que les acteurs devraient saisir.
« Le décret a été signé en janvier 2021, mais en juin la première session de dialogue se tient. Et près de 6 mois se sont écoulés avant que le stade-là ne puisse tenir compte des problèmes du pays. Je pense d’abord que c’est un retard qui peut avoir des conséquences sur l’évolution des problèmes du pays. Mais, qu’à cela ne tienne, dialoguer aujourd’hui me semble être une opportunité que tous les acteurs doivent saisir » a-t-il déploré.
Pour cet activiste de la société civile, les acteurs qui prendront part à ce cadre permanent de dialogue politique et social doivent poser les vrais problèmes pour une sortie de crise. Dr Dansa Kourouma.
« S’il faut parler du dialogue, bref il faut que tous les acteurs concernés par ce cadre de dialogue que chacun soit vu par la bonne foi, le courage politique, l’honnêteté intellectuelle et poser autour d’une table les yeux dans les yeux les vrais problèmes du pays et apporter des solutions. Je pense que les choses peuvent se dérouler comme il faut » a-t-il insisté.
Désormais, tous les regards sont tournés vers Fodé Bangoura, secrétaire général permanent du cadre de dialogue politique et social. Mais la question que l’on se pose est de savoir s’il sera à la hauteur quand on sait que sa nomination à ce poste a été critiquée par certains politiques.
Amara Simba.
