Tant disque plusieurs élèves se réjouissent du retour sur le chemin de l’école, leurs parents eux, se retrouvent face à une forte flambée des prix des fournitures scolaires. Au grand marché de Madina, où nous avons fait un constat en ce début de semaine, les sacs se discutent entre 80 mille et 180 milles franc guinéen. Face à cette situation la clientèle se fait rare selon les vendeurs de ces outils scolaires, interrogés.
Contrairement à l’année dernière, l’ouverture des classes n’a pas connu de l’engouement chez certains vendeurs de ces kits scolaires. C’est le cas de Mohamed Keita, vendeur de sacs friperie. Il parle de la rareté de la clientèle.
«Nous avons des sacs ici, mais il n’y a pas de clientèle. Sinon il y a des sacs que nous vendons de 70 mille à 80 mille jusqu’ à 90 mille francs guinéens, contrairement aux sacs industriels qu’on revend de 100 mille à 180 milles francs », c’est ce qu’affirme ce vendeur.
M’Mahawa Sylla, vendeuse des cahiers et tenus parle de l’augmentation fantaisiste du prix par certains grossistes. Qui selon elle, ne leur permet pas d’accumuler des bénéfices.
«Les effets scolaires coûtent très chers cette année. D’habitude on achetait le carton de cahiers à 50 mille franc, mais cette année, on achète à 150mille et nous sommes tenus obliger de vendre une douzaine à 20 mille franc. Le mètre de tenu nous, le vendons à 20 mille francs et cela cause une énorme perte, parce que les clients qui viennent ils n’achètent pas et nous sommes là depuis le matin, nous n’avons pas eu assez de clients. On a pas d’intérêts actuellement », a-t-elle regretté.
Une autre vendeuse demande aux nouvelles autorités de prendre toutes les mesures afin de baisser le prix de ces marchandises. Cela, pour l’intérêt de tous.
«Nous demandons au colonel Mamady Doumbouya de nous aider pour la baisse du prix de ces différentes marchandises, afin qu’on puisse vendre à un prix raisonnable », a lancé Mama Aissata Camara.
Amara Sylla