Dans le sud du pays, notamment à N’Zérékoré, le protocole d’accord signé le 19 juin dernier entre le FNDC, les promoteurs d’un 3ème mandat et les autorités a volé en éclat ce mercredi 16 octobre 2019. Sur le terrain le ton monte. Le FNDC accuse les autorités de passer à la violation dudit accord et menace à leur tour d’entreprendre des activités pour contrer le projet de modification de la constitution. Pour calmer les ardeurs, le cadre de concertation intercommunautaire appelle les belligérants à la retenue.
Pendant qu’à N’Zérékoré, l’accord interdisant toute manifestation politique est sur le point de voler en éclat, le cadre de concertation intercommunautaire qui a pour vocation de gérer les problèmes conflictuels dans la cité vient en sapeur-pompier.
C’est à la suite d’une conférence tenue sur le bien-fondé de la modification de la constitution ce 16 octobre à l’ENI de N’Zérékoré, en présence des autorités, que le cadre qui était partie prenante à la signature de l’accord a été saisi par le FNDC. Sur la violation de cet accord par les autorités mais aussi de la menace du préfet de réprimer les manifestants qui tenteraient de sortir à N’Zérékoré.
Le cadre de concertation intercommunautaire par la voix de son secrétaire administratif dit avoir pris acte de tout ce qui se passe dans la cité. C’est pourquoi, une rencontre d’urgence a été convoquée hier mercredi pour entreprendre des consultations afin de sauver l’accord, a indiqué Blanchard Mamy.
Enchainant, Blanchard Mamy précise que le cadre est une partie prenante pour la signature de cet accord. « Nous avons pris part à la signature de cet accord le 19 juin dernier au gouvernorat et après notre rencontre d’hier on s’est dit que l’accord est encore en vigueur. Donc personne ne doit le violer. Nous nous allons tout faire pour préserver la paix à N’Zérékoré. C’est pourquoi nous lançons un appel aux membres du FNDC, aux autorités et à la population de garder le calme. J’invite la population, les membres du FNDC a placé confiance au cadre de concertation intercommunautaire qui regroupe les 9 communautés vivant à N’Zérékoré», dira-t-il. Et d’ajouter, ce qui s’est passé hier, nous avons pris acte et nous menons des démarches pour ne pas que ces genres de choses se répètent.
Pour terminer, Blanchard Mamy, a remercié le FNDC de N’Zérékoré pour avoir observé le 14 octobre dernier le calme dans le souci de respecter cet accord.
De N’Zérékoré, Bembey Woulo Kamadou pour lolaplus.org