L’acte s’est passé dans le district de Gbanzou, sous-préfecture de Bignamou relevant de la préfecture de Yomou. L’affaire remonte au 24 avril 2023. Il s’agit de Pépé Saoromou, âgé d’une trentaine d’année, qui, selon des informations a ingéré du piment dans la partie génitale de son épouse par jalousie. Sa femme se serait rendue dans une soirée la nuit du 23 avril où elle avait passé plusieurs heures. Chose que son époux n’a pas du tout digéré.
Selon le mari, sa femme est sortie la nuit du 23 avril pour se rendre à une soirée dansante. « Elle est revenue tardivement. Son mari lui a demandé de se retourner où elle avait passé la nuit. La femme a dit qu’elle était allée se recréer avec ses amis et qu’il était au courant. Pris de colère, il n’a pas cherché un autre moyen sauf aller chercher du piment et commencé à battre sa femme jusqu’à introduire le piment dans sa partie génitale. Elle était évanouie quand ont la transportait au centre de santé de Bignamou. C’est ainsi qu’on a été informé. À mon tour j’ai passé l’information à l’action sociale. J’ai mis une équipe de gendarme en place qui est allé l’interpeller. Il a reconnu les faits sans ambages », a expliqué Bangaly Feindouno, juge d’instruction à la justice de paix de Yomou.
La femme a été finalement prise en charge par l’action sociale à l’hôpital préfectoral de Yomou où elle a suivi les soins médicaux. Plus de peurs que de mal, la bonne nouvelle est que Seny Délamou n’a eu aucune complication gynécologique selon les médecins traitants.
« Malheureusement, c’est la même femme qui vient dire que puisqu’elle a 5 enfants avec son époux et qu’ils ont des travaux champêtres, qu’elle demande que son mari soit libéré pour qu’ils puissent s’occuper des enfants. Je dis mais vous demandé sa liberté alors que son acte est contraire à la loi. Et vous avez vu la dernière sortie du président de la transition à N’Zérékoré par rapport aux violences faites aux femmes. Nous avons donc demandé à la femme de rentrer et que la justice ira jusqu’au bout de cette procédure. Son acte sera réprimé conformément aux dispositions du code pénal », a martelé, le juge d’instruction, Bangaly Feindouno.
Pendant ce temps, l’inculpé croupie à la gendarmerie de Yomou en attendant son jugement.
Moussa Moïse Camara
