Les chimpanzés de Bossou, la mare sacrée de Gogota, le mausolée de Zégbéla Tokpa, le pont naturel sur la Cavally…la région de N’Zérékoré a un énorme potentiel touristique. Mais, la plupart des sites sont vétustes. D’autres restent à valoriser.
« La plupart des sites, pour ne pas dire tous, sont encore dans un état naturel. Nous avons surtout des difficultés pour accéder à ces sites », a reconnu le directeur régional de l’Hôtellerie et du Tourisme, Haba François d’Assise, dans un entretien avec notre reporter.
Monsieur Haba est conscient que l’Etat ne peut pas optimiser à lui seul le potentiel touristique de la région. Il compte alors sur des partenaires financiers. Sauf que, pour l’instant, ceux-ci ne se manifestent pas. Le PNUD et des chercheurs américains lui ont récemment donné de l’espoir. Mais les promesses restent pour l’instant des promesses. « Ils (des agents du PNUD) sont venus me voir et m’ont dit qu’ils peuvent nous aider à valoriser certains de ces sites et même des structures artisanales. Quant aux chercheurs américains, ils nous ont dit qu’ils veulent ouvrir un couloir entre la Guinée et le Libéria pour la valorisation des sites importants qu’ils ont visités. Mais jusqu’ici, il n’y a pas de suite favorable », a-t-il dit.
De fait, N’Zérékoré ne manque pas de sites touristiques, même s’ils sont pour la plupart vétustes ou encore enclavés. Entre autres, monsieur Haba cite la source de la rivière Zaly dont la ville de N’Zérékoré porte son nom, le musée régional où sont exposés les grandes pièces qui incarnent la coutume forestière, la mare sacrée de Gogota a quelques kilomètres de la ville de Lola. Mais aussi, les chimpanzés de Bosssou, le pont naturel sur la Cavally, la grotte blindée des monts Nimba Yomou, les cités de Gouhoula dans Yomou, les forêts primaires dans la préfecture de Gouecké, le cimetière des colons à Macenta, le mausolée de Zebela Tokpa Pivi à Zebela…
Moussa Moïse Camara pour Lolaplus.org