C’est suite à un constat fait dans le relâchement des mesures barrières contre la Covid-19 que la plateforme nationale des citoyens unis pour le développement (PCUD) a organisé un atelier de 2 jours qui a pris fin ce jeudi 29 juillet 2021. Ce, avec un accompagnement technique et financier du PNUD sur le renforcement de la capacité des organisations de la société civile dans la lutte contre le coronavirus.
Ils étaient trente (30) participants venus des différentes préfectures de la région forestière à prendre part à cette formation.
Au sortir, Aboubacar Sylla, administrateur de la PCUD-Société civile guinéenne est revenu sur l’objectif de ladite formation.
<<Nous sommes réunis dans la préfecture de N’Zérékoré dans le cadre d’un atelier régional qui regroupe les préfectures de Yomou, Lola, Beyla, Macenta et N’Zérékoré pour essayer de renforcer les capacités des organisations de la société civile sur la communication sur le changement de comportement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19>>, a-t-il expliqué.
C’est partant d’un constat sur le relâchement des mesures de prévention << et par endroits, il y a des zones de réticences par rapport à l’observation des gestes barrières mais aussi à la vaccination contre la pandémie. On s’est donc dit qu’il fallait prendre la mesure de la situation pour aller vers les populations pour renforcer la capacité des organisations de la société civile qui à leur tour iront sur le terrain pour organiser des causeries éducatives à l’intention des communautés à la base pour qu’elles puissent adapter des comportement responsables pour éviter la propagation afin qu’on puisse reprendre le cours normal de la vie sinon avec ces décrets constituant le couvre- feu, ne nous permet pas de reprendre nos activités normales>>, a-t-il précisé.
Chez les participants, l’on se réjouit de cette formation et l’on promet d’accomplir la tâche qui leur est confié.
<<La formation s’est bien passée. Parce que nous avons eu un facilitateur qui a bien communiqué avec nous. En tant qu’acteur de la société civile, je dirai que je suis prêt à aller vers la population de ma préfecture et lui transmettre ce que j’ai appris. Communiquer avec eux sur les risques et les mesures à adopter pour éviter cette maladie>>, a dit Moriba Camara, président de l’association de la jeunesse consciente de la Guinée forestière.
Moussa Moïse Camara
