Depuis l’annonce de la reprise des cours par les autorités éducatives guinéennes, les acteurs concernés s’activent sur le terrain pour une réouverture réussie. A N’zérékoré par exemple, cette première phase de la réouverture des classes, est aujourd’hui une préoccupation majeure pour des enseignants, élèves et encadreurs de la cité de zaly. Mais, il faut cependant déplorer le manque de dispositions sanitaires édictées par les autorités, pour lutter contre le CoVid-19 en Guinée.
A l’école primaire Réné Soukana, tout comme dans certains établissements scolaires, où nous nous sommes rendus ce vendredi 26 juin 2020 , les mesures sanitaires sont pour le moment absentes. Assis dans son bureau, le directeur de cette école, annonce que, des mesures sont entrain d’être prises pour une rentrée sans risque de contamination au COVID-19.
« Hier j’étais ici avec le chef de quartier, les parents d’élèves, pour faire le constat . Malheureusement, nous avons trouvé que même le puits qui était là a été transformé en dépotoir d’ordures. Les robinets des kits sanitaires que nos partenaires nous ont offerts, ont été volés. Mais, nous avons pu recycler 5 kits que nous allons utiliser dans 5 salles de classe pour 119 candidats, soit 24 élèves par salle tout en respectant la distanciation et le port obligatoire des masques. Les parents d’élèves aussi ont leur rôle à jouer dans çà et même les encadreurs et élèves des classes intermédiaires. Sauf que nous n’avons pas de thermo flashs. C’est pourquoi d’ailleurs, je lance un SOS auprès des bonnes volontés », a demandé M. Robert Lamah.
La journée du Samedi, 27 juin sera consacrée au « nettoyage et à l’installation des table-bancs. Parce que, si nous n’nettoyons tôt, les gens allaient salir », a ajouté ce responsable.
Si plusieurs candidats dénoncent le retard accusé cette année, d’autres restent optimistes et se disent prêts à affronter les épreuves.
« Bien sûr que le coronavirus a négativement impacté l’évolution des cours. Mais l’école ne fait que nous montrer le chemin qu’il faut adapter. Je suis régulièrement les cours de révision avec mon encadreur matin et soi. Donc, je suis prêt à affronter le BEPC », a dit Ali Traoré avant d’interpeller ses amis candidats à serrer la ceinture pour les prochains examens nationaux et au respect des mesures barrières contre la pandémie du coronavirus.
Moussa Moïse Camara, pour lolaplus.org