Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dans un communiqué, annoncé la fermeture des écoles professionnelles privées non agréées d’ici le 31 mars 2023.
Dans la capitale de la région forestière, quatre écoles professionnelles non agréées sont dans le viseur de l’État. En tout cas, c’est ce qu’à expliqué l’inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle au micro de notre reporter basé dans la région.
<<Au niveau de la région de N’Zérékiré, nous avons quatres écoles clandestines. Deux au centre-ville, une à Lola et une à Gueckédou. Toutes ces écoles sont des écoles de santé. Ces quatres écoles ciblées ont une date butoir. C’est jusqu’au 31 mars 2023. Mais pour un premier temps, nous sommes dans la phase de sensibilisation au niveau des apprenants et même des fondateurs, pour qu’ils acceptent. Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes dans le processus de refondation. Et qui parle de refondation va forcément assainir le secteur. Donc pour le moment c’est la phase de sensibilisation pour transférer les apprenants dans les écoles de proximité dans leur filière respectives>>, a expliqué Seydou Condé, inspecteur régional de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi qui n’a pas manqué de nous citer les noms des écoles professionnelles clandestines concernées.
<<À N’Zérékoré ville, il y a deux écoles. Il s’agit de la ”Citadelle” et l’école Sainte Aline. À Gueckédou , c’est l’UFC, à Lola c’est l’école Roi David>>, a-t-il égrené avant de rassurer les apprenants.
<<Il faut que les apprenants restent sereins. Nous sommes là pour les accompagner. Nous ne sommes pas contre eux. Mais nous sommes dans le processus de qualification. Et dans ça il faut assainir le secteur. Ils seront évoluer, nous sommes entrain de préparer leur transfert dans une école de proximité. Pour le moment il n’y a pas de problème. Je prie aussi les propriétés de ces écoles d’accepter de fermer ces école clandestines>>, a t-il lancé
Moussa Moïse Camara