L’Office National de Contrôle Qualité (ONCQ) en collaboration avec l’inspection régionale et la direction préfectoral du commerce, a procédé à la saisie de plus de 2143 casiers du jus 24h énergie. Cette l’initiative découle de l’interdiction de la vente de ce produit sur toute l’étendue du territoire national par les nouvelles autorités.
Ce lundi 23 janvier 2023, une importante quantité de ce produit considéré impropre à la consommation a été saisie dans un magasin et présenté à la presse au grand marché de N’Zérékoré.
<< C’est à travers la note circulaire émanant de la direction générale de l’Office National Contrôle Qualité (OCNQ) qui a appelé les directeurs régionaux, les directeurs préfectoraux du commerce, à saisir les produits 24 heure énergie dont la date de production est de décembre à nos jours. C’est suite à cette note circulaire qu’une réunion technique a été tenue par Monsieur l’inspecteur, il a été donc décidé de laisser les inspecteurs sortir sur le terrain afin de mettre main sur ces produits. Aujourd’hui, la situation est sous maîtrise et on a présentement 2144 casiers sous saisie conservatoire. C’est-à-dire, on vient, on identifie l’opérateur, on lui délivre un document dans lequel il y a son identité, le lieu de son magasin et la quantité qui a été saisie chez-lui. Tout en lui disant de ne pas toucher au produit et que c’est désormais sous contrôle du service contrôle qualité jusqu’à nouvel ordre.>>, a expliqué Yakouba Sosouadouno, chef service contrôle qualité à N’Zérékoré.
En remerciant les autorités pour cette initiative, Diallo Mamadou Maka, commerçant grossiste dudit produit n’a pas manqué de signaler les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
<< Je remercie les autorités et le service contrôle qualité pour cette décision qui vise à sauvegarder la santé de la population et donner des bonnes qualités de produits à la population pour une consommation saine. Je suis commerçant de jus 24heure en gros. C’est à travers les explications de mes clients qu’ils sont venus saisir mes produits parce-que je vends en quantité. Je demande à l’État de nous aider pour ne pas qu’il ait confrontation entre nous et nos clients. Parce qu’il y a d’autres qui nous doivent. Depuis que le secret est fait, ils disent qu’ils ont appris que ces produits ne sont plus consommables. Depuis ça, on a des difficultés. C’est une doléance que je fais pour qu’ils nous aident à avoir l’argent que nous avons dépensé. Nous avons demandé la société productrice, ils nous ont confié qu’ils sont en négociation avec le gouvernement, d’arrêter la vente en entendant la décision qui nous sera remonté.>>, a-t-il indiqué.
Moussa Moïse Camara