Cet autre cas d’agression est survenu ce samedi 02 octobre 2021, aux environs de 13heures. Le lieutenant Michel Lamah s’est attaqué à une locataire d’un bar-restaurant dénommé ‘’Palenké’’, qui appartiendrait à sa famille, et qu’il aurait agressée.
Rencontrée, la victime, sous anonymat est revenue sur le film de l’évènement.
Témoignage :
Son père ne m’avait jamais dit qu’il a un grand garçon. Et je n’étais pas au courant qu’il est venu à Nzérékoré. C’est un soir qu’il est entré dans le bar et il m’a dit que c’est chez son père. Il a commandé à boire et il est resté pendant un bon moment. Puisque j’avais entendu parler de lui, je me suis dit que c’est normal, c’est chez lui. Il est comme tout client. Il a consommé et il a retourné sans rien faire. Avant-hier, il est venu à 20heures, je ne l’avais même pas remarqué, il est parti vers les toilettes après il est revenu s’asseoir. Un instant après, tous les clients sont partis. Mais je suis resté avec deux de mes clients. D’un coup, il se lève et demande à un d’entre eux d’expliquer ce qu’il fait, de se présenter. Je lui ai répondu que c’est un chauffeur, alors que je ne connaissais même pas le jeune. Il lui dit ensuite que, «c’est vous qui emmenez les policiers ici pour m’espionner ?» Michel Lamah était avec quelqu’un qui se disait être son garde-corps et c’est ce dernier qui lui disait qu’il y a des gens qui l’espionnent. Quand mes clients sont venus dans une voiture, ce garde-corps dit que ces derniers sont des policiers. Michel est entré contre moi et il m’a dit:« toi tu peux envoyer des policiers contre moi? Je t’ai dit d’être vigilante. Tu sais, mes diables me disent déjà de te tuer(…)»
C’est là qu’il m’a donné son coup de pied. Il m’a tapé, moi et mon client et lui a retiré sa clef, mais nous sommes resté sereins jusqu’à ce qu’il s’est calmé. Etre-temps, je lui ai donné mon petit téléphone parce qu’il m’avait demandé mon numéro, je me suis éclipsée et sortie parce que les serveuses étaient tous passées par derrière. Mais il faisait retourner toute personne qui venait ou il l’arrêtait à la porte en lui demandant de se présenter. «C’est moi qui ai pris Alpha Condé, je vous ai donné la liberté et vous, vous, vous me traiter de fou. Alors je vais me comporter comme un fou.» Il
Michel menaçait tout le monde avec ces propos. Quand il m’a tapé j’ai crié, il me dit ceci: « tu n’as rien vu d’abord, j’ai frappé ma maman, j’ai frappé mon papa et je les ai renvoyé de la maison. Moi je suis un diable. J’aime gifler au fait. J’aime frapper.»
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