Depuis quelques temps l’on a constaté la recrudescence de la violation flagrante progressive des droits des enfants dans les communautés. En cette période des grandes vacances, nombreux sont des enfants qui sortent et qui tirent leur épingle de jeux dans la vente des articles divers. Au regard de cette problématique, le parlement des enfants de Guinée (PEG) a tiré la sonnette d’alarme sur le fait que les enfants ont inondé les différents marchés de N’Zérékoré en cette période des grandes vacances.
Seny Chantal Doré est membre du parlement des enfants de Guinée : <<Pendant ces vacances comme par le passé, nous constatons l’afflux des enfants dans les différents marchés de N’Zérékoré, dans les rues, dans les gares routières en train de faire des petits marchands, d’autres sont dans les communautés faisant toute sorte d’activité physique dégradant ou susceptible de nuire à leur santé. Certains enfants sont maintenant dans les champs sous le soleil ou la pluie pour travailler durement. Toutes ces pratiques vont à l’encontre de nos droits. Or notre pays la République de Guinée a souscrit aux conventions internationales relatives à la protection et la promotion des droits des personnes vulnérables comme nous. >> Regrette-t-elle.
En suite Seny Chantal Doré interpelle les parents, les communautés, les autorités à tous les niveaux, au respect des droits des enfants. << C’est le lieu et le moment de dire au monde, particulièrement aux parents, à la communauté et aux autorités que les enfants ne sont pas des outils de travail. Nous n’avons pas de place dans la rue, sous le soleil et sous la pluie. Nous ne pouvons pas nourrir nos familles. Notre place se trouve dans les écoles, à l’ombre. Nous ne sommes pas des esclaves. Puisque nous constituons l’avenir de notre pays nous voulons grandir dans un environnement adéquat dans le respect de nos droits>> A martelé Chantal.
N’Zérékoré, René Sakele Leno pour Lolaplus