À la maison des jeunes de N’zérékoré, la directrice nationale de l’office de protection du genre et des mœurs (OPTOGEM), a rencontré les acteurs de lutte contre les violences basées sur le genre. L’objectif était de sensibiliser les communautés à la base pour un changement de comportement sur les violences à l’endroit des femmes et des enfants dans cette région.
Dans son intervention, la directrice générale de l’OPROGEM, Marie GOMEZ a dit : « nous sommes dans la région forestière aujourd’hui pour la réalisation de nos activités liées à la protection des couches vulnérables. Le chef de l’État s’est inscrit dans cette cause. C’est pour cette raison que nous véhiculons le message interdisant les différentes infractions liées aux VBG à l’intérieur du pays surtout dans les régions de Faranah, Kanakan et N’zérékoré.
Nous demandons à la population de N’zérékoré de dénoncer les cas de violence. Les populations doivent dénoncer les violences basées sur le genre. Cela nous permettra de les éradiquer. En tout cas chez nous, c’est tolérance zéro en faveur des cas de VBG », a fait savoir.
Pour le gouverneur de la région, chaque citoyen doit jouer son rôle dans le cadre de la lutte contre les VBG.
« On n’est victime, et on est responsable et coupable en même temps. On parle de la traite des êtres humains et de l’immigration clandestine. L’immigration clandestine n’a plus sa place dans nos sociétés. Si nous devons faire partir nos enfants à l’extérieur, il faudrait qu’ils aient des objectifs précis car, ce qui était possible hier ne l’est plus aujourd’hui. Les femmes, vous devez bénéficier de tous les regards de la société ».
Outre les mutilations génitales féminines, l’exploitation des enfants, la traite des personnes et autres pratiques assimilées restent une préoccupation majeure pour les acteurs de la protection des VBG.
Madeleine Kolié