Les travailleurs de la société Forêt forte spécialisée dans la fabrication de contreplaqué ont manifesté leur colère ce mardi 28 mars 2023 contre la direction générale de ladite société.
Ces derniers réclament l’amélioration de leur condition de vie, augmentation des salaires et les licenciements abusif. Ils exigent également le départ du directeur général et son comptable.
“L’année dernière, nous avons demandé l’augmentation de salaire. Le directeur nous a promis qu’il allait le faire cette année. Parce que nous étions à la fin de l’année 2022 et on a accepté. Il nous a donné des primes d’encouragement pour deux mois. Après il a enlevé. Maintenant que le moment de l’augmentation de salaire est arrivé, il refuse soit disant que le gouvernement a augmenté la taxe, pourtant il a rehaussé le prix de la palette des contreplaqués qu’on paye aujourd’hui à 20 millions. On est fatigué de ce directeur général, il n’a qu’à rentrer. On veut son départ”,a dit Karamo Doukouré, porte-parole des travailleurs.
Joint par les hommes de médias, le Directeur Général de la société Forêt Forte apporte quelques explications au tour de cette crise.
“Il y a eu des questions par rapport à l’augmentation des salaires en me disant que j’avais promis. Donc ils font référence à un incident similaire, le débrayage sauvage sans préavis qui a eu lieu au mois de juin de l’année dernière. On avait trouvé un consensus pour terminer cette campagne. Pour ce qui concerne l’augmentation du salaire, ils ont eu satisfaction par rapport à un certain nombre de point, notamment, l’augmentation du prix d’un sac de riz en plus du salaire parce qu’ils avaient des problèmes pour joindre les deux bouts selon eux”, s’est defendu Jean Marie Petit, Directeur général de la Forêt Forte.
Il faut souligner que la société n’ a été autorisée de couper le bois dans les forêts de la région qu’en début de cette année 2023, après plusieurs mois de crise dû à la non autorisation par le gouvernement.
Moussa Moïse Camara