C’est un ouf de soulagement pour les enseignants contractuels de la préfecture de N’Zérékoré. Ils viennent de recevoir la prime d’un mois sur 5 mois d’arriérés. Cette paie intervient après plusieurs jours de grève pour la revendication de leur dû. C’est une délégation de l’enseignement pré-universitaire, à sa tête Sékou Doukouré, qui a procédé à la paie.
“Vous avez su faire montre à l’autorité et à N’Zérékoré que les enfants que vous avez la charge de contribuer à leur épanouissement intellectuel que leur devenir vous tient à cœur. Sur ce, on ne saurait commencé cette activité sans pour autant vous témoigner la reconnaissance des départements ministériels ici regroupés et témoigner notre satisfaction et nos remerciements par rapport à votre engagement. Pour terminer, je voudrais encore remercier nos autorités. Parce que si une ville est calme, c’est grâce aux éminentes personnalités qui assurent les fonctions régaliennes en matière de paix et de sécurité. Ce qu’on a connu ailleurs on ne l’a pas connu ici”, s’est réjoui l’inspecteur général des finances au ministère de l’enseignement pré-universitaire.
C’est une lueur d’espoir chez les enseignants contractuels qui espèrent d’ailleurs être engagés dans la fonction publique par le gouvernement de la transition.
“Je suis très contente du geste que le président a fait pour nous. Je remercie Dieu et j’espère que je vais être engagée dans la fonction publique. Parce que depuis 2018, après mon cycle universitaire, je me suis directement lancé dans l’enseignement. C’est une passion pour moi d’enseigner. Nous les contractuels voulons être engagés. S’il faut organiser un test nous sommes vraiment prêts. Nous demandons au président de se souvenir chaque fois aux enseignants contractuels parce que ce n’est pas facile. Nous souffrons beaucoup et nous espérons qu’avec le changement de régime, le colonel Mamadou Doumbouya fera quelque chose pour nous”, a espéré Nowaï Lamah, enseignante contractuelle d’État.
Même son de cloche chez le coordinateur régional du syndicat des enseignants contractuels de N’Zérékoré.
“La belle femme ne peut donner que ce qu’elle a, à son époux. C’est un sentiment de satisfaction et on espère que le reste des arriérés nous sera donné après assainissement du fichier des contractuels”, a souhaité Moriba Doualamou.
Moussa Moïse Camara