Quatre mois après sa première session budgétaire, le conseil communal de N’Zérékoré a entamé ce jeudi 18 juillet 2019, avec sa deuxième session budgétaire. En présence des autorités préfectorales, des 22 chefs de quartiers, des représentants des syndicats de transport et des organisations de la société civile. Avec pour toile de fond, informé les élus et les citoyens sur les activités menées au cours des mois passés.
La salle de délibération de la mairie de N’Zérékoré sert de cadre depuis ce jeudi 18 juillet 2019 à la tenue d’une session ordinaire du conseil communal.
A l’ouverture des travaux de cette session budgétaire, le maire de la commune urbaine de N’Zérékoré est revenu sur le pourquoi de la tenue de cette session.
En effet, selon Moriba Albert Délamou, la tenue de cette session ordinaire s’impose comme une nécessité pour les raisons qui suivent « le respect des textes qui exigent 4 sessions ordinaires par an des conseils communaux. La nécessité d’informer les élus et les citoyens sur des activités qui ont été menées au cours des derniers mois », indique-t-il.
Il sera aussi question pendant cette session ordinaire de présenter le compte administratif partiel, le remaniement du budget primitif 2019, la présentation du niveau d’exécution du PAI financement de l’ANAFIC, a rajouté Moriba Albert Délamou.
Pour clore son discours, le maire de N’Zérékoré dira en outre que cette rencontre est un cadre d’échanges qui va permettre l’amélioration des méthodes de gestion administrative et financière de notre municipalité, a conclu Moriba Albert.
Présidant cette session, le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture de N’Zérékoré, a commencé par définir la session du conseil communal selon le code de collectivité comme étant un cadre de concertation à travers lequel on assiste à des prises de décisions ou des comptes rendus qui va en droite ligne avec le respect du principe de recevabilité qui incombe au conseil communal, a signalé Amara Kaba.
Dans son discours, Amara Kaba, a notamment précisé que parler du compte administratif est synonyme de la gestion qui a été effectuée par l’exécutif communal. Pour ce qui est du remaniement budgétaire, c’est quand il s’agit de la diminution dans la mobilisation soit il y a eu des ressources additionnelles qu’il faut prendre en compte, explique-t-il. Poursuivant, le général des collectivités mentionnera que contrairement aux années antérieures, la commune de N’Zérékoré n’était pas dans le processus du programme d’appui aux communautés villageoises (PACV). Mais avec l’approche ANAFIC, toutes les communes sont concernées et les autres partenaires également apportent leurs aides donc leur intervention doit être prise en compte par le conseil communal d’où la nécessité de remaniement budgétaire, a déclaré Amara Kaba.
Par ailleurs, Amara Kaba dira qu’avec seulement l’ANAFIC, il y a 120 projets qui sont initiés pour la préfecture de N’Zérékoré et qui avoisinent les 30 milliard de francs guinéens.
N’Zérékoré, Bembey Woulo Kamadou pour lolaplus.org
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