A N’zérékoré, l’appel à la journée ville morte lancée par l’ANAD (Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie) a été peu suivi par les citoyens. Plusieurs boutiques et magasins sont restés néanmoins fermés par crainte de pillages.
« Nous avons fermé nos magasins parce que chaque fois qu’il y a un petit problème ici à N’Zérékoré, les bandits viennent à s’attaquer à nos commerces sans que les autorités n’interviennent », nous a confié Alpha Oumar Diallo, commerçant au grand marché de N’Zérékoré. Et de poursuivre : « nous avons même appris que les gens viendraient casser nos boutiques. Nous avons voulu donc rencontrer pour qu’elles nous des garanties avant de rouvrir. Les autorités de la mairie sont passées pour savoir quelles sont les boutiques qui sont fermées. Quand elles nous convoquent, nous allons répondre ».
Contrairement aux commerçants, plusieurs étalagistes ont exposé leurs marchandises aux grands marchés de la ville. Hormis les commerçants, les autres citoyens ont vaqué à leurs activités ordinaires.
Il faut rappeler que bien avant cette journée ville morte, le président de la chambre préfectorale du commerce avait mis en garde les commerçants contre toute fermeture de boutique ou magasin.
Moussa Moïse Camara