Malgré les dangers liés à l’utilisation de la soude caustique, à N’zérékoré la fabrication et la commercialisation du savon kabakoudou sont devenues des secteurs porteurs pour les citoyens. Ils sont plusieurs citoyens qui s’exercent dans cette activité à N’zérékoré. A travers la ville plusieurs ateliers de fabrication du savon kabakoudou sont installés et des quantités importantes de savons sont produites.
Aujourd’hui dans la capitale forestière, la production du savon local appelé kabakoudou reste une activité génératrice de revenu pour bon nombre de citoyens. C’est le cas de Alassane Diallo conseiller communal à la mairie de N’zérékoré, qui évolue dans ce secteur depuis une vingtaine d’années. Rencontré dans son atelier juste derrière le dépôt de carburant au quartier Gbangana, Alassane Diallo déclare ceci : « j’ai commencé avec un bidon puis deux bidons ainsi de suite. Mais aujourd’hui j’utilise douze à treize fûts dès fois par jour ». Je suis dans cette affaire il y a plus de 20 ans et on produit 23400 morceaux de 1500 francs et pour les morceaux de 2000 FG on produit 17160 par jour, indique Alassane Diallo.
La production du savon kabakoudo nécessite l’utilisation de certains matériaux. Selon ce conseiller communal et propriétaire d’un atelier de saponification, la production du savon demande la soude caustique, l’eau, l’huile palmiste, les fûts vides et les plastiques pour se protéger, indique-t-il. Parlant des accidents il dira en outre que depuis il est dans ce business il n’a pas encore enregistré de cas d’accidents graves seulement des incidents. « J’ai une équipe de 15 jeunes qui travaillent à la tâche mais je peux dire Dieu merci car, depuis le premier jour jusque-là je n’ai pas encore enregistré un cas d’accident grave sauf des incidents qui surviennent et sont vites corrigés. Pour prévenir des cas d’accidents j’ai toujours cherché du matériel de protection comme des gangs, des lunettes, des bavoirs, des bottes, des plastique et des chaussettes pour la sécurité de mes travailleurs » a laissé entendre Alassane Diallo. En conclusion, il déplore le fait que certains fabricants aient leurs ateliers dans les concessions. La soude caustique est un produit toxique et très dangereux donc, son utilisation doit se faire loin des enfants et hors des concessions, conseille-t-il.
Il faut signaler que le savon kabakoudou est en majorité utilisé dans toutes les familles de la capitale forestière pour la lessive et le lavage des ustensiles de cuisine.
N’Zérékoré, Bembey Woulo Kamadou pour lolaplus.org
je susi Bamadou Sidibe entrepreneur et gestionnaire d une societe de gestion des ordures menageres dans la capitale malienne Bamako. Depuis juillet 2020 j ai demarre une unite de fabrique de savons kabakourou a Bamako. j ai eu a contact Mr. Diallo pour une tisser une collaboration commerciale au Mali car dans mes lecture Mr Diallo dispose de plus 20 ans d experience. Nous avons des communications au mois d aout mais ce numero ne passe plus
l objet de ce message est d avoir son contact direct en d aborder le sujet de facon operationnelle
merci
Bamadou sidibe
Directeur GIE SANIYA
TEL 223 6672 1015
Bonjour M. Sidibé,
Merci pour la peine que vous prenez à lire LolaPlus.org
Nous pensons pouvoir vous donner une suite aujourd’hui. Nous avons pu obtenir les coordonnées de M. Diallo. Pour des raisons de sécurité, nous allons lui demander la permission de vous envoyer son numéro de phone ou à la rigueur de vous contacter lui même.
Merci pour votre patience.
Germain Togba Gbèmou
LolaPlus.org