L’insécurité refait surface en République de Guinée ce, malgré le couvre-feu instauré par le chef de l’Etat depuis le mois de mars dernier. Dans la commune urbaine de Nzérékoré, les services de défense et de sécurité ont réussi à mettre hors état de nuire quatre (4) présumés bandits dans la nuit du vendredi 24 à samedi 25 du mois en cours, grâce à une parfaite collaboration des populations du secteur Managboloye, au quartier Nyè-kpama 2. Ce samedi, 25 Avril 2020, ils (bandits) ont été présentés au commandant de la quatrième région militaire Mohamed Lamine Keïta, au Camp Behenzin de nzérékoré avant d’être déféré au commissariat central de police.
Devant les cameras, ces personnes mises en cause ont toutes nié en bloc les accusations portées contre elles et dénoncent un certain Rougeau d’être à l’origine de ce qui s’est passé.
« C’est ce matin que nous avons vu Rougeau avec ces objets soi-disant que, ce sont les frères à sa maman qui lui ont dit de les garder jusqu’au matin. C’est lorsqu’il chargeait un motard, les propriétaires sont venus demander, il a ainsi pris la fuite », a expliqué Pé Holo Koulemou, un des présumés voleurs.
Des explications de Pé Holo Koulemou, sont balayées d’un revers de main par le lieutenant Traoré Sidiki , chef du détachement adjoint et chargé des opérations.
« Ces éléments ont été appréhendés en pleine opération dans un bar. Ainsi, sous la déclaration de la population, nous nous sommes transportés sur les lieux. Heureusement, on a mis main sur ces bandits qui détenaient une arme à feu et des objets volés. C’est la population qui est venue nous informer qu’ils sont entrain de mener une opération », a-t-il éclairé.
Parmi ces présumés bandits, figure une vieille dame. Interrogée, elle s’est défendue en ces termes.
« Quand j’ai vu ces objets avec les enfants à la maison, je leur ai demandé de les mettre dehors parce que je n’ai pas l’habitude de voir de telles choses chez moi. C’est ainsi, j’ai leur ai menacé de les faire sortir. Soudain les gens sont venus nous trouver », dit-elle.
Moussa Moïse Camara, pour Lolaplus.org