Après plusieurs semaines de ratissage contre les produits prohibés dans la préfecture de N’Zérékoré, les agents du service de l’Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ) ont procédé à l’incinération de 68 tonnes de produits impropres, ce jeudi 29 décembre 2022.
L’opération s’est déroulée tard dans la soirée, en présence des autorités civiles, militaires et judiciaires. C’est au dépotoir de la commune urbaine situé dans le district de Gborola II, dans la sous-préfecture de Bounouma qu’on a incinéré les dits produits.
Il s’agit de 28 tonnes de produits manufacturés dont 900 kilogrammes de produits pharmaceutiques, 40 tonnes de cigarettes retirées des différents marchés durant l’année 2022.
<<C’est lors des campagnes de ratissage que nous organisons à chaque trois mois que ces produits impropres à la consommation ont été saisis. Nous avons 28 tonnes de produits manufacturés (mayonnaises, jus…) dont 900 kilogrammes de produits pharmaceutiques qui ont été saisis bien avant la fermeture des pharmacies par terre, et 40 tonnes de cigarettes déclarés par les propriétaires.
Dès que les gens constatent des produits périmés, nous les demandons de les déclarer afin que nous puissions les mettre hors état de nuire. Nous travaillons dans l’intérêt de toute la population et nous allons continuer à le faire>>, a rassuré Yakouba Sossouadouno, chef cellule contrôle et qualité de N’Zérékoré.
Siba Koné, représentant du gouverneur de la région, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction.
<<Cette opération vise à mettre la population en bonne santé. Regarder cette cargaison de cigarettes et produits que les commerçants allaient cacher et vendre à la population. On les demande de redoubler d’efforts pour qu’on soit débarrassé de ces saletés. La santé c’est d’abord le ventre. Tout ce que l’homme doit manger doit être avant tout propre >>, a-t-il salué.
Le substitut du procureur de la république près le tribunal de première instance de N’Zérékoré aussi présent à cette incinération, a invité la population à la vigilance.
<<Nous invitons nos concitoyens à la vigilance parce que c’est une question de santé publique. Ce sont eux qui doivent se rendre compte qu’un produit est impropre à la consommation et les signaler. C’est une opération qui se déroule en présence de la gendarmerie, la police et les autorités administratives.
Vous verrez qu’il y a certains marchands ou commerçants qui ne savent même pas si leurs produits sont expirés. Donc le service n’a pas autre chose à faire que de les saisir et mettre à la disposition des autorités compétentes pour leur incinération>>, a dit André Farafoumba Tinguiano
Moussa Moïse Camara