Depuis l’apparition de la pandémie du COVID-19 en Guinée, toutes les activités sont au ralenti. A en croire l’inspecteur régional de l’élevage de N’zérékoré, le secteur de l’élevage en région forestière est encore durement touché par cette maladie. Selon ce représentant du département de l’élevage dans la capitale de la Guinée forestière, depuis l’apparition de cette pandémie, nous avons constaté qu’il y a eu une réduction voire même un arrêt de certains services du secteur de l’élevage en Guinée. Cé Augustin Maomy, l’a dit ce mercredi, 05 Août 2020, au micro de notre correspondant à N’zerekoré.
« N’zérékoré est une région d’élevage par excellence au regard de ses potentiels agropastoraux. Depuis Beyla en passant par Lola, Macenta Guékedou, jusqu’à Yomou, c’est une grande zone d’élevage par excellence surtout en cette saison des pluies très favorable. Toutes les filières sont en Guinée forestière. Que ce soit les bovins purs et les petits ruminants (chèvres et moutons), les porcs, la volaille, on s’intéresse à toutes ces filières», a indiqué l’inspecteur régional de l’élevage en Guinée forestière, Ce Augustin Maomy.
Très touché par le COVID-19, le secteur de l’élevage se trouve dans une situation compliquée liée aux conséquences de la maladie. « Nous avons constaté qu’il y a eu une réduction voire même un arrêt de certains services du secteur de l’élevage depuis l’arrivée du Covid-19 en Guinée. Ce qui veut dire que, la maladie a impacté négativement la production de ces différents éleveurs. Surtout les commandes de la plupart des éleveurs, notamment de la volaille, viennent beaucoup de la Belgique. Et vu que les frontières sont fermées, ils ne peuvent pas trouver à échanger ou renouveler leur noyau. Certains même auront leurs poulaillers vides un bon moment à cause de cette pandémie », prévient-il.
N’zérékoré, Moussa Moïse Camara, pour LolaPlus.org