Des jeunes du parti au pouvoir ont voulu battre le pavé ce mercredi, 15 juillet 2020. Motif, dénoncer la manière par laquelle le RPG arc-en-ciel est géré, mais aussi demander leur intégration dans la fonction publique. Ces jeunes se disent, être oubliés depuis l’arrivée du Pr Alpha Condé au pouvoir.
Interrogé, Mory Kaba, coordinateur régional du mouvement MOACO (Mouvement Alpha Condé notre Affaire) et secrétaire général du collectif des mouvements de soutien au président Condé, a rappelé les points clés de leur plateforme revendicative.
« Le motif de cette manifestation n’est autre que, la frustration. Aujourd’hui, nous demandons
1-l’engagement des jeunes du RPG arc-en-ciel dans la fonction publique y compris la brigade autodéfense du parti.
2-Que les biens du parti soient gérés par les membres du parti et non par l’administration.
3-nous demandons au président que les anciens militants du parti soient récompensés de leurs efforts fournis », a égrené Mory Kaba.
Mais pourquoi la manifestation n’a pas eu lieu ? Mory Kaba tente de répondre
« Nous étions sur les négociations depuis hier de 1h jusqu’à 2h du matin. Les raisons et les motifs qui nous ont été donnés nous ont permis de suspendre notre protestation. C’est à 06h30 que nous avons suspendus la manifestation d’aujourd’hui. Nous avons été demandé par Mr Sékou Souapé et on lui a donné des explications. Il a tenté de nous sensibiliser mais ça n’a pas marché. Mr Séverin Kourouma, conseiller à la présidence, Mr Augustin Maomy, malgré tout nous sommes restés droit dans nos bottes. C’est quand nous avons été convié par Mr Foromo Kolamou et les trois autres personnes précitées et qui ont prie l’engagement de nous accompagner que nous avons cédé ».
Ces jeunes ne comptent pas lâcher prise et se disent déterminer jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
« Suspendre la manifestation ne veut pas dire qu’on a laissé. Nous les attendons jusqu’au moment où nous saurons qu’ils sont incapables de satisfaire nos besoins. Et là notre manifestation va commencer » , a-t-il promis.
À suivre …
Moussa Moïse Camara, pour lolaPlus.org