Suite au récent conflit qui a coûté la vie au jeune Kalil Konaté âgé d’une trentaine d’années, les autorités administratives, locales et religieuses ont, sur initiative du gouverneur Mohamed Garé ténu une réunion de concertation ce lundi 26 avril. Ce, pour prévenir d’éventuels conflits.
Interrogé au sortir de la réunion, le gouvernement de la région administrative de N’zérékoré est revenu sur les objectifs de la rencontre. Il s’est d’abord fait le devoir de revenir sur le premier événement qui s’est produit dans le même quartier, Nyè Sokoura.
<<Très malheureusement, il y a quelques jours que N’zérékoré a connu des évènements regrettables. C’est au vu de ces événements que j’ai convoqué cette réunion de sensibilisation et qu’on se dise aussi la vérité>>.
Parlant du récent cas, il dira :
<<Pendant que les fidèles musulmans faisaient la prière de 20h, un jeune a utilisé une moto sans échappement. Il est passé à plusieurs reprises mais ces gens n’ont pas réagi. C’est un peu plus loin de la mosquée que d’autres jeunes qui était indignés face à ce comportement ont intercepté ledit motard et lui ont demandé pourquoi il indispose tout le Monde comme ça ? Ça soulevé une dispute entre eux et quand il y a de telles choses, les gens qui viennent de partout ne cherchent pas à comprendre. Donc les services de sécurité sont intervenus, le calme est revenu>>, a expliqué Mohamed Garé qui avait demandé aux services de sécurité de patrouiller dans la zone jusqu’au matin. << C’est dans cette patrouille malheureusement qu’ils ont découvert un individu qui était couché dans le caniveau. Ils ont vu que c’était un corps inanimé. Arrivé à l’hôpital, les médecins ont constaté que c’est un corps. Ce jeune répond au nom de Kalil Konaté qui n’habite même pas le quartier. Il venait rendre visite à sa maman donc il s’est retrouvé au mauvais moment et au mauvais endroit. Il a perdu la vie>>, a précisé le gouverneur qui a annoncé que les enquêtes sont déjà ouvertes pour traquer les fauteurs afin de les traduire en justice et condamnés à la hauteur de leur forfaiture. Le général soutient que ce n’est ni un conflit religieux ni communautaire mais plutôt << Il s’agit d’un individu qui s’est mal comporté et qui a été à l’origine de ce fait. Ainsi, dit le général « il est interdit dans la circulation des motos sans échappement dans la capitale de la région forestière. A précisé que les parents de la victime ont accepté le pardon des sages.
Moussa Moïse Camara