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Wednesday 18 September 2024

N’Zérékoré/Cohabitation civilomilitaire : qu’en pensent les citoyens ?

À l’occasion de la célébration de la fête d’anniversaire de l’armée guinéenne ce lundi 01 novembre 2021, plusieurs civils interrogés dans la commune urbaine de N’Zérékoré, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction par rapport aux relations entre citoyens et militaires depuis la prise du pouvoir par le CNRD.

Pour Abdourahamane Bah, citoyen à N’Zérékoré, la réforme de l’armée doit continuer et propose aussi le recrutement des universitaires.

<<La réforme doit continuer de la plus belle des manières et allez chaque fois dans les universités pour recruter les intellectuels. Pas ceux qui savent seulement lire et écrire. Je prends l’exemple sur la gendarmerie. Il faut prendre les étudiants qui ont fait le droit. Si ce n’est pas ça, la cohabitation civil militaire sera toujours difficile. Quand on prend le massacre du 28 septembre 2009, on ne dira pas que ce sont des civils qui ont tué les Guinéens laba. On dira toujours que ce sont des militaires guinéens. Mais qui sont-ils ? Donc pour moi la cohabitation entre civiles et militaires est un peu mutique. Quand tu rencontres certains militaires, tu as envie d’être militaires. Mais quand tu vois l’exaction d’autres militaires tu diras que tu ne voudrais plus être militaires>>, a-t-il expliqué avant de préciser que c’est toute la Guinée qui est en fête pas que les militaires.

<<La cohabitation civil militaire est la chose la plus logique. C’est comme les globules blancs et les globules rouges. L’Etat ne peut exister sans le militaire. Ces militaires sont les défenseurs des principes. Qu’on dise à un certain moment que ça va mais, quelle est la vie de l’homme où il n’y a pas de discipline. Il faut qu’il y ait de la discipline. Ceux qui sont frustrés avec l’armée doivent comprendre qu’elle n’a joué que son rôle. Parce que nous ne pouvons pas accepter que le peu de biens que nous avons soit détruit sous par d’autres personnes. Nous nous sommes de la première révolution. Ceux qui nous ont agressé le 22 novembre, on les a écrasés sans mine de rien. Ce qui ne veulent pas le bonheur de ce pays seront écrasés. Que chacun sache comment se comporter et comment faire. Nous soutenons la cohabitation pacifique civil militaire >>, a soutenu Elhadj Moussa Sidibé.

A rappeler que le commandant de la quatrième région militaire, colonel Karamoko Camara, n’a pas manqué de mettre un accent sur la sécurisation des populations et de leur bien << ce devoir ne se fait pas seulement par le fusil mais dans le travail, le civisme et le patriotisme de tous>>, a-t-il lancé.

Moussa Moïse Camara

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