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Saturday 23 November 2024

N’Zérékoré/BEPC: 20138 candidats dont 7077 filles affrontent les premières épreuves 

Les épreuves  du Brevet d’Étude du Premier Cycle (B.E.P.C) ont été officiellement lancées en Guinée ce vendredi  09 juin 2023. Dans la région de N’Zérékoré, le lancement a été fait par le directeur national adjoint de l’enseignement fondamental au lycée GLC en présence des autorités éducatives et administratives. Pour cette session 2023, 20138 candidats dont 7077 filles affrontent les épreuves dans la région de N’Zérékoré. 

“Dans les 20138 candidats, nous avons 3045 candidats libres. En enseignement général, 19498 candidats dont 7006 filles. En enseignement franco-arabe, 640 candidats dont 71 filles. Ces candidats sont tous installés aujourd’hui pour affronter les premières épreuves du B.E.P.C. Nous demandons aux élèves d’être serins, de ne pas paniquer. Aux surveillants, de ne pas chercher la fraude, mais l’empêcher”, a dit Gbatö Dozo, inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré.

Interrogé par rapport aux candidats au BEPC et au BAC interpellés dans les tentatives de fraude lors de l’examen d’entrée en 7ème année, arrêté respectivement dans la préfecture de Lola et N’Zérékoré, le premier responsable de l’éducation dans la région forestière reste clair. “Dans les examens si un candidat du BAC ou du B.E.P.C a tenté de faire la fraise à l’entrée en 7ème année, s’il est pris, c’est qu’il éliminé même dans son examen. Il attend jusqu’après tous les examens avant qu’on ne parle de libération s’il doit être libéré ou jugé s’il doit être jugé”, a précisé Gbatö Donzo

Le directeur national adjoint de l’enseignement fondamental a pour sa part parlé des résultats catastrophiques de l’année dernière, avant d’annoncer des actions pour le raffermissement du système éducatif guinéen.

“On a fait le premier coaching c’était l’an dernier où le succès n’était pas au rendez-vous. On a moralisé, on a sensibilisé et on a formé et on continue à former nos encadreurs, les enseignants pour élever le niveau de la pratique de classe. Le système est déliquescent, il faut avoir le courage de le dire et demander à l’autorité et le gouvernement de nous apporter des financements pour continuer la formation des formateurs dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement apprentissage en Guinée. Le souci aujourd’hui, c’est l’élargissement de l’enseignement de base de la 6ème année en 10ème année. Il faut trouver des ressources, former des cadres conséquemment pour faire le pont”.

Plus loin, il a annoncé la diversification des filières en vue de redorer le blason du système éducatif guinéen.

“Au deuxième niveau, il y a la diversification des filières. Là, depuis longtemps on travaille avec trois filières. Il faut avoir quatre (4) ou cinq (5). Pour celà, il faut encore des financements. il faut former des cadres. C’est-à-dire la formation des formateurs. Nous enseignants, on doit réellement se remettre en cause. Hier on était, citoyens d’honneur, aujourd’hui on nous banalise, parce que nos produits ne sont pas digestes”, a déploré le directeur national adjoint de l’enseignement fondamental.

Moussa Moïse Camara

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