Cela est devenu une habitude dans la plupart des préfectures de la Guinée : si la fête intervient un mercredi ou un jeudi, l’administration publique est paralysée pour le reste de la semaine. A N’Zérékoré, les écoles en ont souffert suite à la fête du nouvel an. Selon le constat de notre reporter, la plupart des écoles sont restées fermées trois jours après la fête. Et avec la menace de grève du SLECG, les écoles ne pourraient rouvrir que pour quelque deux à trois jours avant de refermer ses portes à partir du 09 janvier.
Les situations diffèrent d’une école à une autre. A l’école primaire N’faly Touré, située au quartier commercial, la directrice et quelques enseignants ont été obligés de retourner à la maison à cause de l’absence des élèves. « Depuis jeudi, les enseignants viennent. On était même venu nombreux ce matin ( de samedi 04 janvier). Sauf que nous n’avons pas d’élèves à enseigner », a indiqué Mara Yerassi, un des enseignants rencontrés par LolaPlus.
En revanche, dans certaines écoles, c’est la présence des enseignants qui a fait défaut. C’est le cas de l’école primaire de Tilépoulou. Là, le directeur Wowo Kolié explique que seul un enseignant s’est présenté vendredi 03 janvier. Toutefois, le directeur pense que la faute est aux élèves. « Quand la reprise coïncide à deux ou trois jours de la fin de la semaine, ce n’est pas facile. Habituellement, les enfants se donnent congé. C’est dans cette situation que nous sommes », s’en est-il plaint.
N’zérékoré, Moussa Moise Camara pour Lolaplus.org