Le moins que l’on puisse se dire, c’est que les propos va-t-en-guerre du ministre porte-parole du gouvernement contre la presse ne passe pas sans conséquences sur la liberté de la presse et les hommes de médias en Guinée.
Pour rappel, Ousmane Gaoual Diallo a déclaré publiquement la semaine dernière que « le gouvernement de la transition va dissoudre beaucoup de médias qui ne sont pas dans les normes… ».
Aussitôt dit, les émetteurs du groupe Sabari fm et Love fm de Sanou Kerfalla Cissé ont été démontés par un groupe de gendarmes qui seraient venus de l’autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT). S’en est suivi la restriction de l’internet et coupant certains sites internet du pays, les réseaux sociaux dont Facebook, watsap. Twitter, Messenger et la brouille des fréquences de la radio Fim fm.
Face à cette situation déshonorable et liberticide des autorités de la transition, les associations professionnelles de presse et le syndicat tiennent à l’instant T une rencontre pour prendre des décisions fortes contre cette volonté des autorités de la transition de museler la presse. (un rêve difficile à réaliser), dit-on.
En tout cas, la liberté de la presse fait partie des droits de la première génération des droits de l’homme. C’est une obligation pour tous les Etats démocratiques de la respecter et de la faire respecter.
Nous y reviendrons.
Daouda Yansané