Le mot d’ordre de débrayage lancé par la Fédération Syndicale autonome des banques, assurances et micro finance de Guinée (FESABAG), tend vers une issue. Ce lundi 05 juillet 2021, une assemblée a réuni les membres de cette structure syndicale à leur siège pour parler des fondements de cette grève.
Les échanges qui devraient avoir lieu au siège de la FESABAG, n’a pas pris du temps. Les membres ont été invités par le gouverneur de la banque centrale à mener des échanges sur cette décision.
A la banque centrale, les négociations ont duré plusieurs heures. Après les échanges dans la salle, le secrétaire général de la FESABAG a expliqué que la rencontre s’est inscrite dans le but de trouver une solution autour de leur plateforme revendicative.
« La banque centrale nous a appelé pour que nous puissions nous asseoir, discuter avec un arbitre parce que nous ne sommes pas arrivés à nous comprendre mais avec l’arbitre on pourra nous comprendre. Et l’inspection générale du travail et la banque centrale sont tous mobilisés pour que nous puissions trouver une solution paisible à l’intention des travailleurs. Déjà l’inspecteur général du travail doit nous envoyer un courrier dans les heures qui viennent », a confié Abdoulaye Sow, aux médias.
Le secrétaire général de la FESABAG a souligné ceci, à propos de la convention, qui fait l’objet de la grève : « Nous voulons réviser conformément aux dispositions qui régissent la vie des travailleurs. Nous souhaitons que la convention soit adaptée au contexte actuel, en termes de rémunération, de prise en compte des diplômes, de salaires de base, en termes de primes de logements, de primes de paniers. Cette assemblée de ce lundi, a fortement paralysé le secteur bancaire. Mais c’était pour prouver aux patrons, que la fesabag est plus que jamais vivante et elle est dans la dynamique de négocier une convention collective dans l’intérêt supérieur des travailleurs du système financier guinéen et du secteur bancaire en particulier. »
Sirani Diabaté