La direction des douanes préfectorales de Beyla, installée dans la sous-préfecture de Sinko, peine à se conformer aux réalités sur la mobilisation des recettes. Ce fait est dû, d’après le commandant Balamo Cécé Foulbert, à plusieurs difficultés en face, notamment l’état piteux des routes et un manque criard de personnel.
La ‘’récolte’’ n’a apparemment pas été assez bonne au compte de l’année en cours. La direction préfectorale des douanes de Beyla devrait couvrir un quota de 377.772.000 Gnf. Néanmoins, du 1er janvier jusqu’au 30 septembre, il y a eu 231.255.974 Gnf, soit 62%. « Si ce n’est pas l’état de la route, nous pouvons mobiliser plus (…) », souligne le premier responsable de la direction préfectorale des douanes de Beyla.
Le commandant Balamo Cécé Foulbert, justifie ce faible taux de mobilisation de recettes, par la fermeture des frontières à cause de la pandémie du coronavirus et au manque d’infrastructures routières.
« L’état de la route surtout, fait que les commerçants des pays voisins, notamment ceux de la Cote d’ivoire, passent par la préfecture de Lola pour se rendre dans la sous-préfecture de Sinko. Ce sont les causes de cette baisse. Et chaque fois, nous les signalons », a-t-il expliqué.
La sous-préfecture de Sinko, avec ses 190 points d’entrée et de sortie, n’a que 9 agents douaniers. Selon le directeur. Il signale par endroits que l’abandon des postes, est très récurant dans sa juridiction.
« Ce n’est pas facile de tenir 190 points de sortie et d’entrée avec seulement neuf (09) agents titulaires et sept (07) volontaires. Les conditions de vie sont très difficiles. C’est pour cette raison que, quand on envoie des gens vers ici, ils n’acceptent pas d’y rester », déplore le commandant Balamo Cécé Foulbert.
Moussa Moise Camara