Comme annoncé, la rencontre entre le SPPG et des associations patronales de presse autour de la reprise des travaux de la convention collective des journalistes a eu lieu ce mardi 21 juin 2022 à Conakry, sur invitation du ministère de l’information et de la communication.
Dans son introduction, le S/G du ministère de l’information entouré de quelques membres du cabinet de la ministre a, au nom de Madame Rose Pola Pricemou remercié toutes les parties prenantes engagées à poursuivre les pourparlers qui pourront aboutir à la signature de la convention collective.
Souleymane Thianguel n’a pas manqué d’exprimer le souhait de son département de voir une presse unie et solidaire autour de la signature de ce document qui vise non seulement à améliorer les conditions de vie et de travail des Professionnels des médias guinéens mais aussi, à mettre les patrons de médias à l’abri. Après avoir rappelé que son département joue un rôle de médiateur pour faciliter la reprise des négociations, le S/G du ministère de l’information et de la communication a invité les différentes parties à la compréhension mutuelle avant de donner la parole au Secrétaire General du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Prenant la parole, Sékou Jamal Pendessa est revenu tout d’abord sur les différentes luttes et démarches menées par le SPPG depuis le début de cette question relative à la convention collective. Selon le S/G du Syndicat, le retard dans la signature de ladite convention est dû à un manque de volonté de la part des organisations patronales qui avaient du mal à revenir à la table des négociations suspendues depuis mars 2020.
Satisfaits de la rencontre, les présidents des organisations patronales de médias présents à la réunion à savoir: Alpha Abdoulaye DIALLO de l’AGEPI, Gregoire ANCOU de l’UFSIG et Amadou M’Bonnet Camara du REMIGUI ont soutenu de leur côté que le patronat de la presse a toujours eu la volonté d’améliorer les conditions de vie et de travail des hommes de médias guinéens et restent encore dans cette logique. Dans le souci d’harmoniser les positions au sein du patronat, ils ont sollicité un temps de concertation afin de convaincre ceux qui, dans leur camp, sont encore réticents d’adhérer à l’idée d’une reprise très prochaine des travaux de la convention collective avec le Syndicat. Une doléance qui fût acceptée par l’assistance. Contrairement à la réunion du 26 avril à laquelle l’ensemble des présidents des associations patronales de la presse étaient absents, cette fois-ci nous avons noté la présence de 3 présidents cités ci-haut. L’on peut donc conclure que les lignes commencent à bouger vers un rapprochement de positions pour la reprise des pourparlers.
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