Cette structure de jeunes journalistes était au siège de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (URTELGUI) ce mercredi, 17 mars 2021. Il était question de présenter le collectif et évoquer la violation de la L002 portant sur la liberté de la presse.
Dénommé COSADD (Collectif pour le soutien à Amadou Djouldé Diallo), cette structure a eu un tête-à-tête avec Talibé Barry, membre du bureau de l’URTELGUI. Les échanges ont porté sur la procédure de libération du journaliste-historien Amadou Diouldé Diallo arrêté pour “offense” au chef de l’État, il y a près de trois semaines.
Sur ce, l’union des radios et télévisions libres de Guinée a souligné qu’elle prend ce dossier au sérieux. Monsieur Talibé Barry a fait savoir que l’URTELGUI s’implique désormais dans la lutte pour sortir le journaliste de la prison. Cependant, il a rassuré que son combat se fait dans l’ombre.
« Nous avons écouté les membres de l’ULTERGUI. D’abord on les a présenté le collectif et nos objectifs. Il s’agit de la libération du doyen Amadou Diouldé Diallo mais aussi défendre la loi L002, pour qu’aucun journaliste ne soit condamné par voie de presse », a raconté Sayon Camara, coordinateur du COSADD.
« L’ULTERGUI nous a rassuré qu’elle n’est pas assise, elle est en train de mener des démarches pour que tous nos objectifs concourent à la libération du doyen Amadou Diouldé Diallo. Ils disent nous avoir accueillis à bras ouverts et nous accompagner partout. Si on n’était pas venu pour les rencontrer pour parler de notre initiative, ils seraient partis vers nous pour que nous puissions travailler ensemble. Je crois que tout ce qui est important aujourd’hui, c’est cette défense de la liberté de la presse, pour que le doyen Amadou Diouldé sorte de ce qu’il est en train de vivre aujourd’hui », a-t-il expliqué.
Sirani Diabaté