Le président de la Haute autorité de communication, HAC, Boubacar Yacine Diallo est revenu sur la fin des opérations d’enrôlement des journalistes, qui a pris fin le week-end dernier. Pour rappel, ledit processus a été lancé le 1er février 2021.
A en croire le chef de l’Institution de régulation du paysage médiatique guinéen, ses services avaient enregistré près de 4 000 postulants, mais qu’à date, 2 249 hommes de médias ont été enrôlés : 1 411 à Conakry et 838 à l’intérieur du pays.
« L’enrôlement est quasiment terminé, parce que nous avions fixé les délais. Je voudrais quand même préciser que les journalistes qui étaient en mission ou qui étaient malades, leur cas sera favorablement étudié, sous réserve des ordres de missions ou des autorisations d’absence pour fait de maladie », a indiqué le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo.
A la question de savoir qu’est-ce qui explique le grand écart entre le nombre de postulants et ceux qui ont été enrôlé, il a souligné qu’ils ont éliminé certains dossiers lors de l’enrôlement. Avant de souligner ceci : « Je voudrais rassurer les journalistes qui n’ont pas été enrôlés. Attachés ou pas à une rédaction, ils le seront. Nous trouverons les moyens de les enrôler à condition qu’ils remplissent toutes les conditions. Mais ça, c’est une étape ultérieure à avenir. »
« Les équipes sont en train de dépouiller pour regarder de plus près les documents, s’ils sont conformes. Ensuite, nous produirons une liste de journalistes qui sont connus. Ça sera la première liste des journalistes qui auront leurs cartes et puis après nous allons aller chez les autres au cas par cas. Quand il y a des doutes par exemple sur un casier judiciaire, nous nous approcherons du procureur de la zone de délivrance. Il en est de même des diplômes universitaires ; il y a un service national de diplômes et dès qu’il y a un faux document, on élimine le dossier. »
Robert Dassassa