C’est une sortie de Yacine Diallo qui semble mettre tout à nu, dans la pratique du journalisme en Guinée. S’exprimant sur ce sujet chez nos confrères de la radio espace dans les “grandes gueules”, ce lundi 26 avril, le président de l’institution de régulation des médias en Guinée, a dénoncé le faible niveau des hommes de médias. Un défi à relever, selon lui.
Boubacar Yacine Diallo a confié à nos confrères que la maîtrise de la pédagogie devrait être le premier facteur qui pourrait stopper les dérapages et assainir les médias guinéens. Il révèle que les pouvoirs qui se sont succédé n’ont pas marqué un intérêt particulier concernant la formation des journalistes.
« Il m’est arrivé d’aller dans certains instituts de formation où j’ai retrouvé des stagiaires de la Rtg Koloma qui y sont professeurs. Comment voulez-vous qu’un stagiaire forme un journaliste ? Je pense que les pouvoirs doivent permettre aux jeunes de se former », peut-on l’écouter dans cette émission.
C’est pourquoi le secteur de médias en Guinée mérite un toilettage, ne cesse d’évoquer Yacine. Toutefois, il a abordé également le processus d’élaboration et de livraison des cartes professionnelles.
« Sur la confection des cartes de presse, la première chose qu’on avait à faire était d’assainir la profession et je pense qu’on le réussira ensemble, rien que pour la carte de presse, nous avons dépensé près de 200 millions. Nous ferons une cérémonie modeste à notre siège. Nous allons remettre de façon symbolique des cartes, juste après ceux qui désirent retirer leurs cartes si elles sont disponibles pourront le faire. Mais chacun ira retirer sa carte individuellement parce que nous avons un registre et nous avons décidé de mettre chacune des cartes sur notre site, si quelqu’un s’improvise journaliste ou s’autoproclamer journaliste, il suffira simplement d’aller sur le site pour le vérifier. Nous avons également mis un numéro de téléphone qui est ouvert 24hh/24 en cas de soupçon », signale le président de la HAC.
Abdoul Condé