Nous avons effectivement le plaisir de répondre aux initiateurs du projet d’une nouvelle constitution fille de la politique d’un troisième mandat Présidentiel en Guinée.
Pourquoi initier une nouvelle constitution à quelques mois des élections présidentielles de 2020 en Guinée ?
Tout d’abord, il n’ya aucune nécessité ni urgence pouvant conduire les initiateurs et dirigeants guinéens à penser à une nouvelle constitution avant les élections présidentielles de 2020 en Guinée si ce n’est pour exagérer et abuser du peuple de Guinée dans le seul dessein de s’octroyer des avantages certainement limités ou qui arrivent à leurs termes en 2020.
Ensuite, le meilleur service que les dirigeants guinéens dans leur entièreté et tous autres initiateurs de ce projet peuvent rendre au peuple de Guinée, c’est de respecter et de faire respecter notre Constitution et nos lois en vigueur surtout encourager l’alternance démocratique en faveur de laquelle le Président actuel Alpha Condé à été élu par le peuple de Guinée pour un second et dernier Mandat qui arrive à son terme en 2020 limitativement (articles 27 et 154 de notre Constitution en vigueur ).
Est ce que la constitution actuelle permet une éventuelle possibilité au Président de la république Alpha Condé de se présenter comme candidat à sa propre succession ?
Non ! pas du tout ! Cela n’est pas possible ni négociable !
En vertu des dispositions de l’article 27 de notre Constitution en vigueur ci-dessous :
<<LE PRÉSIDENT de la république est élu au suffrage universel direct.
La durée de son mandat est de 5 ans renouvelable une fois.
En aucun cas , nul ne peut exercer plus de deux Mandats présidentiels consécutifs ou non >>.
Ainsi , le peuple de Guinée retient que le Président de la république Alpha Condé dont le second et dernier Mandat arrive à son terme en 2020 limitativement, ne sera pas et ne pourra pas être candidat à sa propre succession.
De sorte qu’il n’ya pas lieu de penser ou d’initier une quelconque possibilité ou éventualité d’un troisième mandat Présidentiel en sa faveur par quelques moyens ou méthodes que ce soient.
A propos, le débat sur la politique d’une nouvelle constitution est né pour éventuellement remplacer notre Constitution en vigueur qui est la meilleure de la sous région par une autre qui pourrait être taillée au besoin et en faveur du régime totalitaire actuel pour se maintenir au pouvoir.
Pourtant, l’article 154 de la même constitution dispose :
<< La forme Républicaine de l’Etat, le principe de la laïcité, le principe de l’unicité de l’Etat, le principe de la laïcité séparation et de l’équilibre des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical , le nombre et la durée des mandats du Président de la république ne peuvent faire l’objet de révision >>.
En vérité, les dirigeants guinéens et initiateurs du projet de troisième mandat Présidentiel étant bloqués et empêchés par la Constitution en vigueur se lancent dans la dynamique de changement ou de remplacement de celle-ci par une nouvelle constitution pour mettre le compteur du Mandat Présidentiel à zéro abusivement.
Ce qui est évident c’est que tout fini par finir surtout que tout ce qui a un début à une fin et que le second et dernier Mandat du président de la république Alpha Condé arrive à son terme en 2020 limitativement. C’est à dire avec impossibilité pour lui de participer à cette élection présidentielle comme candidat force devant rester à la loi et non pas aux humeurs des ennemis de la Démocratie.
L’ARN, notre parti, pour sa part est engagé dans la dynamique de la lutte pour la protection de nos valeurs morales démocratiques, notre Constitution et lois en vigueur ainsi que les acquis de la Démocratie garant de l’unité nationale et de la paix sociale dans notre pays la Guinée.
A ce titre nous exigeons le Respect de notre Constitution en vigueur en République de Guinée et invitons les initiateurs d’une nouvelle constitution, fille de la politique d’un troisième mandat Présidentiel en Guinée et tout intéressé d’y renoncer car, ceci n’honore aucun Guinéen et ce dans l’intérêt d’une alternance démocratique non négociable.
Enfin , le peuple de Guinée ne doit, en réalité, pas écouter les sirènes révisionnistes ni les tolérer; l’alternance démocratique étant la règle dans notre pays la Guinée.
Ensemble disons non a la dictature et à une Présidence à vie en Guinée .
Non à une nouvelle constitution avant les élections présidentielles de 2020 .
OUI ! Oui ! A L’Alternance démocratique en Guinée
VIVE LA DÉMOCRATIE EN GUINÉE .
VIVE L’ARN.
Me Pépé Koulémou président du parti A R N