Effectivement, les épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), ont été lancées ce lundi 08 juillet 2019 sur l’ensemble du territoire guinéen. Mais dans la commune de Matoto, plusieurs candidats ont reçu les mêmes PV et déjà 7 d’entre eux se retrouvent dans une situation compliquée.
Après le lancement des premières épreuves par les autorités communales et gouvernementales, des candidats du Collège Dr Ibrahima Kourouma sis à la T6 et centre d’examen Entag Nord étaient jusqu’à 11h 00 en train de pleurer à la Direction Communale de l’Education (DCE) de Matoto. Ces candidats déclarent n’avoir pas retrouvé leurs PV ce matin.
«Nous sommes allés ce matin dans notre centre à Entag nord et on a trouvé d’autres candidats assis à nos places avec les mêmes PV, alors le délégué du centre nous a dirigé vers la DCE afin de vérifier et résoudre ce problème», disent-ils.
Ils sont au nombre de 23660 dont 11424 filles répartis dans 773 salles avec 1546 surveillants qui affrontent le BEPC dans la commune de Matoto. Ici, c’est le Ministre des Postes et Télécommunications et de l’Economie Numérique en compagnie d’une forte délégation qui a présidé la cérémonie de lancement des premières épreuves au lycée Ahmed Sekou Touré à l’aviation dans la même commune.
Selon le Directeur Communal de l’Education de Matoto, Daouda Doumbouya «beaucoup de mesures ont été prises pour le bon déroulement de cet examen. Pas d’attroupement au niveau des centres, pas de téléphone ni pour les surveillants ni pour les candidats» a rappelé le DCE de Matoto.
S’adressant aux candidats, le ministre Moustapha Mamy Diaby dira, «ce que je dis aux candidats c’est de considérer ce BEPC comme étant une formalité académique qui les permet par leurs mérites de quitter le secondaire pour le lycée. Je voudrais dire aux parents d’élèves et enseignants, que notre ambition c’est de qualifier d’avantage le système éducatif guinéen; faire en sorte qu’on mette l’accent sur la formation des formateurs, l’équipement des établissements en matériels adéquats. Parce que quand on veut bâtir une nation, on commence par les ressources humaines, c’est à travers les ressources humaines qualifiées qu’on peut développer de façon harmonieuse nos infrastructures de façon rationnelle, » dit-il.
Conakry, Fallo Fandou pour www.lolaplus.org