A l’instar des certaines villes du pays, la préfecture de Lola est frappée par un manque criard d’eau. L’adduction en eau potable est un véritable parcours de combattant pour les populations. Elles rencontrent des difficultés au quotidien pour avoir cette denrée.
Dame Aminata Koné raconte sa mésaventure.<< Depuis mon enfance, je n’avais jamais vu une telle crise d’eau. Il n’y a pas d’eau dans les puits ordinaires. Il faut aller faire la queue devant les forages souvent accompagnés par les mécontentement >>
Karifala Camara, élève, a le même son de cloche. << Je me suis blessé lorsque j’avais des bidons d’eau sur la moto. Il faut rester à la pompe jusqu’à 1heure du matin, vraiment ce n’est pas une chose aisée. Mais à l’indispensable, il faut faire ce que tu peux. Pour laver les habits avec de l’eau, il faut faire assez de tours d’abord. Si le gouvernement Guinéen pouvait dire à la SEG de lancer l’adduction d’eau de la ville, ça serait une bonne chose >>, a-t-il souhaité
Selon Jean Pierre, les hommes et les femmes partent tous à la pompe. Le mari remplit les bidons, la femme et ses enfants transportent.
Lanciné Condé, correspondant de lolaplus.org à Lola