A Yomou, l’appel à la mobilisation de ce jeudi 7 novembre pour protester contre la modification de la constitution et demander la libération des membres du FNDC est encore passé inaperçu. Pour éclairer la lanterne de l’opinion publique, certains responsables du FNDC de Yomou ont essayé de donner leur position.
Comme d’habitude, la population de la préfecture de Yomou reste à la marge des différentes manifestations de l’opposition contre un éventuel 3ème mandat du président de la république. La marche qui s’est effectuée ce jeudi 7 novembre à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur, à Yomou c’était le calme total. Les écoles, l’administration publique et privée ont fonctionné normalement et la population a vaquée à ses affaires.
Selon Diallo Ibrahima alias Sylli national notre abstinence est due au pacte signé à N’zérékoré dont notre représentant régional de l’UFR est membre. Si du côté de l’UFR, l’on parle du respect du pacte, dans les rangs du Bloc Libéral les raisons sont autres. Selon le fédéral du BL de Yomou, le fait que la marche n’a pas été suivie est dû au manque d’informations et aux moyens financiers.
Du coté des citoyens également chacun y va de son commentaire. Pour d’aucuns, la manifestation n’est pas liée aux moyens mais c’est une question de volonté et du courage. Alexis Guémou est de ceux-là qui pensent ainsi. Quant à Marcelline Bilivogui, les citoyens et les membres de l’oppositions ont peur d’être réprimés par les autorités. Pierre Amos Soumaoro se dit être au regret du fait que les populations de la région forestière soient toujours à la marge alors que la foret n’a pas de routes, les conditions de vie sont déplorables.
Il faut rappeler qu’au mois d’octobre dernier, la notabilité de Yomou avait dans une déclaration mis en garde toute personne qui tenterait de créer des troubles dans la cité.
De Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org