L’interdiction des prières nocturnes tourne mal en Haute-Guinée. Déjà, des dégâts matériels ont été signalés et un cas de mort enregistré à Kérouané, selon les informations. L’opposant Bah Oury s’exprimant sur ce sujet, a dénoncé une “violente répression” effectuée par les autorités sur les citoyens, à travers l’armée.
Le président de l’UDRG a déploré que ces violences refassent surface dans cette zone de la Guinée, qui vient pourtant, de sortir de la même situation.
« Vous avez remarqué, il n’y a pas longtemps à Kouroussa où il y avait eu des tirs, où il y a eu deux personnes qui ont été tuées. Donc c’est pour dire que la Haute-Guinée n’est pas du tout contente de monsieur Alpha Condé », a-t-il rappelé.
Pour ce qui est du cas des manifestations contre l’interdiction des prières nocturnes, l’opposant signale que « Le régime n’agit pas de manière équitable, il ne fait que dicter les interdits… », démontre-t-il.
Un cas de mort en marge de ces manifestations est signalé à Kérouané : « C’est malheureux… », exprime Bah Oury.
« Pendant ces dix dernières années, on avait dit qu’il y avait disons, les réformes des forces de défense et de sécurité. Mais elles sont incapables de mener les maintiens d’ordres sans qu’il n’y ait une égratignure ou des blessés », dévoile le président de l’UDRG.
Il a enfin interpellé les autorités à faire preuve de retenue et de pondération dans l’exercice de maintien d’ordre. Ensuite, « changer de manière de gouverner. Les guinéens ne sont pas des moutons à qui on donne des coups de bâton pour les faire obéir, non ! Ce sont des citoyens capables de comprendre mais il faut qu’ils mettent la manière pour qu’ils se rendent compte qu’ils sont directement concernés », dénonce monsieur Bah.
Abdoul Condé